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Michaël Guigou sur Luka Karabatic : "On ne va pas se lamenter sur notre sort"

François-Xavier Rallet

Mis à jour 14/01/2017 à 15:53 GMT+1

MONDIAL 2017 - Bien que déçu pour Luka Karabatic, forfait pour la suite du Mondial, Michaël Guigou n'est pas inquiet pour la France dans sa quête d'une sixième couronne mondiale. L'ailier gauche de Montpellier sait que son équipe va hausser son niveau de jeu quand il faudra. Une attitude à adopter dès dimanche contre la Norvège.

Michaël Guigou, Ludovic Fabregas et Luc Abalo contre le Japon

Crédit: Panoramic

Comment a réagi le groupe après l'annonce du forfait de Luka Karabatic ?
Michaël Guigou : Malheureusement, ce sont des choses qui arrivent dans une compétition. On a déjà vécu ça de près avec Luc Abalo lors de la dernière compétition (Euro 2016). Il faut s'adapter à ce genre de déconvenues. Et rapidement. Car les gros matches arrivent. Mais on sait aussi qu'on a de la réserve. On l'a vu avec Ludovic Fabregas hier (vendredi) contre le Japon. Il a amené beaucoup de choses sur ce poste de pivot. On aura et on a d'autres solutions. Mais on est, et je suis, très déçu et très triste pour Luka. C'est une compétition en France et ça arrive relativement tôt en plus. On ne peut être que désolé pour lui.
Le vécu de ce groupe vous aide-t-il à mieux contrarier ce coup du sort ?
M.G. : Quand on regarde tous les postes, on se rend compte qu'ils sont triplés, voire quadruplés. Forcément, on perd un peu sur la qualité selon certaines pertes. Et celle de Luka est importante. Mais on a ce qu'il faut pour palier son absence. De toute façon, on n'a pas le choix, on ne va pas se lamenter sur notre sort.
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Michaël Guigou (France) contre le Japon lors du Mondial 2017

Crédit: AFP

Quel bilan tirez-vous de ces deux premiers matches de poule ?
M.G. : On a fait deux très bons matches. On y a tous participé, donc c'est bien. Mis à part la blessure de Luka, tout s'est bien passé. Tout le monde est concerné. On va pouvoir intégrer Timothey [N'Guessan, au repos et absent de la feuille de match contre le Brésil et le Japon, NDLR] contre la Norvège, c'est une bonne nouvelle. Et puis, William (Accambray) est bien rentré dans la compétition aussi. Ça lui a permis d'avoir du temps de jeu qu'il n'aurait peut-être pas eu si Timothey avait été présent.
A titre personnel, vous avez un profond vécu avec la France. Comment vivez-vous cette compétition, en France ?
M.G. : Je ne me pose pas trop de questions sur le fait que ce Mondial se déroule en France. C'est juste du plaisir car on est plus supporté qu'à l'étranger. Moi, je me concentre surtout sur comment faire pour aller au bout. J'ai essayé de me préparer du mieux possible. Je ne me prends pas la tête. On va sûrement découvrir des choses exceptionnelles avec notamment ce huitième de finale qui nous attend à Lille. Mais tout ça, je n'y pense pas. Je me concentre avant tout sur mes penalties, sur ces choses sur lesquelles je dois progresser.
Transition toute trouvée. Depuis le début de la préparation de ce Mondial, vous manquez de réussite sur les jets de 7 mètres. Pour quelles raisons selon vous ?
M.G. : Je ne l'explique pas trop. Sur le Mondial, j'en ai raté qu'un (rires). Après, ça m'agace un peu car je les travaille à l'entraînement. Celui que je rate contre le Japon, je ne le prépare pas du tout comme je le fais à l'entraînement. Au moment de la première feinte, je suis un peu hésitant. Mais j'espère que ça va revenir. Ça me met juste une petite pression supplémentaire mais il n'y a que le travail qui peut me permettre d'endiguer cette maladresse passagère.
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Michaël Guigou (France) contre le Japon lors du Mondial 2017

Crédit: Panoramic

Dimanche se présente la Norvège. Un adversaire qui n'a pas le même calibre que le Brésil et le Japon…
M.G. : De ce que j'ai vu de leur match contre la Pologne, les Norvégiens ont été en difficulté. Mais ils n'ont pas été forcément convaincants. On sait que les trois équipes qu'on va jouer vont, comme nous, hausser leur niveau de jeu. Le match de dimanche sera complètement différent des deux premiers. On en a bien conscience.
Serez-vous animés par un petit esprit de revanche après l'Euro 2016 ? La Norvège vous avait barré la route des demi-finales…
M.G. : Forcément un peu. J'espère surtout qu'on va montrer plus de détermination et plus d'envie qu'eux face à nous il y a un an. Avec ce match, on va rentrer pour de bon dans cette compétition. Cette défaite à l'Euro nous avait fait comprendre plein de choses : on a beau avoir de la qualité, on a beau être meilleur individuellement, à un moment, on est dans un sport de combat. Si tu ne vas pas au combat et que tu n'as pas plus envie que ton adversaire, ça ne passe pas.
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