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Montpellier, évidemment

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ParEurosport

Mis à jour 11/12/2011 à 18:50 GMT+1

Montpellier a remporté sa huitième Coupe de la Ligue en dix finales, en battant Saint-Raphaël 28 à 27, dimanche à Nantes. Mais les Héraultais ont néanmoins souffert pour s'imposer. Ils ont longtemps été accrochés au cours de cette finale avant de faire la différence en seconde période.

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Crédit: Eurosport

Dire que les coéquipiers de Nikola Karabatic se sont promenés serait mentir. Montpellier a paru bien emprunté, parfois fatigué et pas aussi souverain sur son jeu posé. Il a surtout mieux géré ses supériorités numériques. Quand Saint-Raphaël, lui, a évolué à six contre cinq, il n'a pas connu la même réussite (4-4 à la 12e, 5-6 à la 17e). De même, la bande à Christian Gaudin, qui a fait la course en tête sur la fin de la première période, n’est jamais parvenue à prendre un avantage de deux buts, malgré de nombreuses occasions (11-10 à la 26e).
Reste qu'Abily, malgré un poignet bandé, a fait des misères à la 0/6 montpelliéraine, que Megannem a confirmé tout son talent d’organisateur, et que le duo Tomas/Stelik a donné de la vie au côté droit. Si en 2010 Saint-Raphaël avait plié trop facilement, il a cette fois résisté au-delà de la première période. Il s’est même offert le luxe de rêver grâce à son jeu rapide sur montée de balle (20-20 à la 45e après un but de Juricek).
Sauf qu’avec Montpellier, l’histoire se termine toujours de la même manière. Sans impressionner, l’équipe de Patrice Canayer a repris les commandes, dans le sillage de son capitaine Nikola Karabatic (20-18 à la 43e). Une défense en 1/5 plus agressive lui a laissé croire que le match était cette fois totalement gagné, mais avec Stehlik et Tomas sur contres, les Varois ont encore recollé (23-24 à la 52e).
Le métier de Kavticnik à l’aile droite, quelques arrêts précieux de Stochl et le retour de Bojinovic, pour sa dernière saison sous le maillot montpelliérain, ont fait pencher définitivement la balance du côté du plus fort. Après le trophée des Champions à Monaco, Montpellier est venu chercher son deuxième trophée de la saison. L’accident de Miami en 2009, avec une finale de la même Coupe concédée à Istres (22-20), ne s'est pas répété. "On ne veut pas laisser de titres aux autres", avait pris soin de répéter le coach. Le message est passé, même si la concurrence s’affirme.
REACTIONS
Patrice Canayer (entraîneur de Montpellier): "La joie se manifeste de façon différente, mais le sentiment de soulagement, de satisfaction, du devoir accompli est là. On a joué des petits coups, on a déplacé certains joueurs sur la base arrière ou en défense, on a également resserré cette dernière après le repos. Pour le reste, ce n’était pas forcément génial au niveau du jeu, mais il y avait un vrai feeling au sein du groupe. On a d’ailleurs passé un très bon week-end, fatigant mais bon. On manque de fluidité dans notre jeu, mais on conserve les capacités de trouver le bon moment pour appuyer où ça fait mal chez l’adversaire."
Christian Gaudin (entraîneur de Saint-Raphaël): "Je ne peux que féliciter mes joueurs. Il me semble qu’aucun n’a craqué physiquement. Ils ont tous rempli leur contrat. Je ne peux que les remercier. Je ne suis pas persuadé que les Montpelliérains étaient plus frais aujourd’hui... On l’a bien géré ce match, après, cela s’est joué sur des détails. Entre la 17e et 21e minutes par exemple, où l’on prend un moins trois, où l’on perd un peu le fil pour faire l’exploit. Je ne suis pas jaloux de Montpellier, ils travaillent pour être là. On s’en rapproche... En s’appuyant sur une belle densité physique, on leur a posé des problèmes."
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