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Fernandez "vise l'Europe"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 08/09/2011 à 14:34 GMT+2

Toulouse et Jérôme Fernandez reçoivent le champion de France en titre, Montpellier, en ouverture de la saison, jeudi (20h45). Avant ce choc, le capitaine des Experts nous a dévoilé les ambitions de son club et est revenu sur les conditions de son retour en France en avril dernier.

2011-2012 D1 Jerome Fernandez

Crédit: AFP

JEROME FERNANDEZ, vous allez rentrer dans le vif du débat dès la première journée de championnat. Comment l'appréhendez-vous ?
J.F. : On commence contre Montpellier. C'est effectivement un gros morceau. Pour nous, tout se passe bien depuis le début de la saison. Notre préparation s'est bien déroulée. J'ai maintenant hâte de commencer les matches officiels. Mais ce match contre Montpellier est un peu tronqué, car on n'a pas encore récupéré Daniel (Andjelkovic), qui est toujours blessé (à l'épaule) et qui devrait être avec nous fin septembre, début octobre. Si on avait été au complet, on aurait pu les inquiéter sur 60 minutes. Mais là, ça va être mission impossible même si on va essayer de faire le meilleur match possible. On n'aura aucune pression de résultat. On ne travaille ensemble que depuis six semaines. On n'a pas encore tous les automatismes nécessaires. On sera en pleine possession de nos moyens début novembre. Pas avant.
Vous recevez trois fois lors des quatre premières journées. Il ne faudra pas laisser traîner des points en route...
J.F. : C'est vrai. En plus, on a un tour de coupe de la Ligue contre Cesson, à la maison. Ce qui serait bien, c'est qu'on parvienne à mettre notre jeu en place pour le match d'Ivry dans dix jours (2e journée). Il faut qu'on soit capable d'aller gagner là-bas. Comme ça, ensuite, on a trois matches d'affilée à domicile (Cesson, Créteil et Istres). Cela peut nous permettre d'accumuler de la confiance. Ce sont des matches à notre portée. On peut donc se retrouver à la petite trêve de novembre avec cinq ou six victoires et une ou deux défaites. Ça serait vraiment bien.
Un bilan qui serait quasiment le même qu'à la fin de la saison dernière...
J.F. : Voilà (rires). En fait, quand j'ai vu le calendrier, je me suis dit qu'il serait bien d'arriver à Noël avec le même nombre de points qu'à la fin de la saison dernière. Si c'est le cas, ça serait un début de saison réussi. Cela nous permettrait d'être dans les clous pour envisager une qualification européenne pour la saison prochaine.
Vous êtes de retour en France depuis la fin du dernier exercice. Comment vous situez-vous aujourd'hui dans cette équipe de Toulouse ?
J.F. : Je m'y sens plutôt bien. Je m'entends bien avec le groupe qui, a priori, m'apprécie également. On vit bien tous ensemble. Tous les jours, à l'entraînement, j'essaye d'emmener de la rigueur pour tirer vers une exigence individuelle. Il faut que tout le monde comprenne que pour y arriver, il faut travailler dur, tous les jours. Il n'y a qu'en faisant comme ça qu'on parviendra à progresser collectivement.
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HANDBALL 2011 Jerome Fernandez

Crédit: AFP

C'est une mentalité qui doit encore être travaillée en France ?
J.F. : Oui et non. Quand je suis revenu en France, la charge d'entraînement ne me paraissait pas très logique. Je trouvais qu'on ne travaillait pas assez. Mais je savais aussi que ces garçons-là n'étaient pas plus mauvais que les autres. Ils étaient juste mal préparés. On ne leur donnait pas ce qu'il fallait pour progresser tous les jours. En France, il y a malheureusement des équipes qui se contentent du minimum. Elles vivent dans un certain confort. Pour évoluer au plus haut niveau, il faut faire des efforts tous les jours, se remettre en question tous les jours. Il n'y a qu'en travaillant comme ça qu'on est performant en match.
Montpellier a remporté neuf des dix derniers titres de champion. Le MAHB est-il encore au-dessus du lot ?
J.F. : Montpellier est le grand favori une nouvelle fois. C'est sans équivoque. On a vu le week-end dernier (lors du trophée des Champions à Monaco, ndlr) qu'ils avaient une grosse marge d'avance sur la concurrence. Ensuite, il y a Chambéry, qui a acquis une expérience et un savoir-faire grâce à la Ligue des Champions, que peu d'équipes ont en France. Puis je mettrais Nantes qui a franchi un palier. Je les verrais bien finir troisième cette année. Dunkerque devrait avoir une saison compliquée, avec les récentes blessures de Bosquet et Lamon. Ensuite, je vois St-Raphaël, qui ne tourne pas encore à plein régime. Nous, avec Toulouse, on va essayer de se battre avec des équipes comme St-Raphaël ou Tremblay. On a pour objectif de terminer à la cinquième place.
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HANDBALL 2011 KARABATIC

Crédit: AFP

Vous évoquez Nantes, un club que vous avez failli rejoindre la saison dernière...
J.F. : Oui, à mes yeux, Nantes a tout pour réussir. Je savais que cette équipe avait progressé. Car elle a été construite intelligemment. Ils ont pris un très bon pivot et un très bon arrière gauche. Ils ont aussi maintenant la possibilité de tirer de loin sur des défenses 6-0, que ça soit avec (Yann) Polydore à droite ou avec (le Suédois Ekdahl) Du Rietz à gauche. Ils ont des joueurs très intelligents avec Sayad et Pribak. Ils ont des ailiers et des gardiens très performants, Maggaiz et Siffert notamment. Je pense qu'ils vont faire une très belle saison.
Enfin, Thierry Omeyer a annoncé qu'il reviendrait à Montpellier, au plus tard, en 2013. On vous sait très proches. Quel est votre sentiment sur ce retour ?
J.F. : J'en suis évidemment ravi, même si je savais depuis quelques mois déjà qu'il était en contact avancé avec le MAHB pour un retour parmi nous. C'est une très bonne chose pour notre championnat de voir les Experts revenir en France. Je pense que d'autres internationaux vont lui emboîter le pas dans quelques mois. J'en suis sûr même...
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