Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

PSG, le Barça comme modèle

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/09/2012 à 22:26 GMT+2

"Construire un grand club omnisports à Paris". Voilà l'ambition du PSG Handball, présenté lors d'une conférence de presse en grande pompe ce mardi.

2012 PSG Hansen Dinart

Crédit: AFP

"Paris mérite un grand club". Le slogan est limpide. A la hauteur des ambitions du fond d'investissement qatari, QSI, venu au secours de la formation parisienne il y a quatorze mois. Au Parc des Princes, l'équipe dirigeante du PSG Handball a mis les petits plats dans les grands lors de la conférence de presse donnant le coup d'envoi d'une nouvelle ère pour le club de la Porte de Saint-Cloud.
Aux côtés du directeur général délégué, Jean-Claude Blanc, du manager général Bruno Martini et de l'entraîneur Philippe Gardent, quatre recrues - et pas des moindres - avaient été sommées de venir embellir le paquet cadeau : Didier Dinart, Samuel Honrubia, Luc Abalo et celui que beaucoup jugent comme le meilleur joueur de la planète hand, le Danois Mikkel Hansen. Rien que ça. "J'ai l'impression de me retrouver en 2003 quand on a monté une Dream Team à Ciudad Real", avoue Dinart, qui a quitté Madrid pour revenir en France. "Pour un salaire identique" (NDLR : entre 200.000 et 300.000 euros par an), précise l'ancien Montpelliérain.
"L'équipe à abattre"
A l'image des monuments espagnols, que sont le Barça ou le Real Madrid, le PSG veut surtout "construire un grand club omnisports", "quelque chose qui n'a pas de modèle en France". Après le football et le handball, QSI voit encore plus grand. "C'est un chemin qui se fera dans le temps, avec les clubs qui le souhaitent, conclut Blanc. Le résultat final pourrait être assez proche de ce qu'on voit à Barcelone même si le Barça est né d'un club multisports et que le football a pris toute sa dimensionau fil des années." Sacrée référence.
Plus gros budget de l'élite, "supérieur à sept millions", selon Blanc, le PSG a "changé de dimension" depuis son rachat par le Qatar. Tout proche de la relégation il y a trois mois, le PSG Handball se pose aujourd'hui comme le principal adversaire de Montpellier pour le titre national. "On ne sera pas l'équipe à battre, mais celle à abattre", sourit Philippe Gardent, transfuge de Chambéry. Le directeur général délégué estime, pour sa part, que son club a besoin de temps avant de viser les sommets : "On est tous calé sur l'idée d'aller chercher l'excellence à chaque match. Mais on n'existe que depuis trois mois. Pour l'instant les favoris sont ailleurs", se défend Blanc. "Boule" montre moins de réserve : "Il faut décrocher un billet européen et, oui, secrètement on rêve de mieux. Si je vous dis autre chose vous n'allez pas me croire..."
Si l'ancien président de la Juventus a confirmé vouloir toujours évoluer dans la vétuste salle de Coubertin, Blanc n'a pas exclu de se déplacer à Bercy de temps en temps, "pour de grandes affiches". "On s'est donné les moyens d'avoir du spectacle dès la première année et on a les qualités pour construire dans la durée quelque chose d'assez exceptionnel à Paris". Gardent opine du chef : "Et pour cela, à défaut d'être romantique, il faut de l'argent".
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité