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"Je ne comprends pas"

ParAFP

Publié 09/08/2008 à 13:00 GMT+2

Sortie après 25 sec de combat au 1er tour par la Kazakhe Kelbet Nurgazina (-48 kg), samedi, Frédérique Jossinet nourrit des regrets mais pas de sentiment de culpabilité. "Je crois honnêtement que je ne l'ai pas sous-estimée", dit-elle, ajoutant que sa déf

Quels sentiments vous procurent cette défaite ?
Frédérique Jossinet : Il y a un grand vide, mais pas de colère pour l'instant. De la déception, de la tristesse. On se fait assommer. On n'oublie pas des choses comme ça. Et je ne suis pas prête d'oublier. Ce n'est pas un moment facile car cela ne m'arrive pas souvent. Plus loin que je me souvienne, j'ai toujours enchaîné les médailles et les finales mondiales.
Quelle erreur avez-vous commise ?
F.J. : Qu'est-ce que je rate ? Je ne sais pas. Il faudrait demander à des experts. C'est dur de comprendre. Peut-être un jour reverrai-je tout ça.
Que revoyez-vous de ce combat ?
F.J. : Il y a plein d'images qui reviennent. Il y a pleins de choses auxquelles je pense. Maintenant, je ne comprends pas trop finalement. C'est allé si vite.
Etes-vous rentrée dans ce combat ?
F.J. : Je suis dans le combat. Je sais ce qu'il faut faire. J'avais dit dès le départ que c'était un combat piège, qu'il fallait que je l'aborde dans la dureté. Je sais qu'il ne faut sous-estimer personne, une fille comme ça, encore moins. Je crois honnêtement que je ne l'ai pas sous-estimée.
C'est un problème de préparation ?
F.J. : J'étais bien, je n'étais pas tendue, pas nerveuse. Je sais que j'étais bien préparée. J'étais avec Cathy (Fleury, entraîneur). Elle m'a dit que ça pouvait passer. Elle avait raison. Ma défaite n'a rien à voir avec la préparation.
Cet échec change-t-il votre idée d'arrêter en 2009 ?
F.J. : Je ne suis pas en train de penser à ce qui va se passer derrière. J'essaye davantage de comprendre ce qui est arrivé. Je n'ai qu'une envie, c'est de prendre un peu de hauteur. Et me remettre en question.
Votre défaite, celle d'une favorite, ne risque-t-elle pas de diminuer la confiance de l'équipe ?
F.J. : Non. Les filles sont concentrées sur ce qu'elles ont à faire. Elles sont lucides. Je suis persuadée que cela va aller.
Allez-vous rester pour vos coéquipier(e)s ?
F.J. : Oui. C'est du sport. Arrêter de penser à soi va être difficile. Mais il y a ma famille, pas mal de copines. Ça va m'aider. Moi j'ai perdu, mais il y a six médailles à chercher.
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