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Jorge Lorenzo (Yamaha): "Sans ce problème de pneu, j'aurais pu gagner et même avec un certain écart"

ParGP-inside

Mis à jour 25/04/2016 à 10:50 GMT+2

GRAND PRIX D'ESPAGNE - Jorge Lorenzo (Yamaha Factory) a émis des critiques à l'arrivée de la course, dimanche à Jerez, gêné par un patinage du pneu arrière relevé aussi par Valentino Rossi (Yamaha Factory).

Jorge Lorenzo (Yamaha Factory) au Grand Prix d'Espagne 2016

Crédit: Yamaha MotoGP

Dimanche après-midi, au parc fermé, Jorge Lorenzo (Yamaha Factory) n'avait pas le sourire. Battu en Espagne, sur une piste où il est toujours très à l'aise qui plus est par son équipier et ennemi de toujours, rien pour le contenter mais pourtant, ce qui provoquait sa rancune, c'était avant tout les problèmes rencontrés avec son pneu arrière.
En effet, selon lui, au moment où il commençait à revenir sur son coéquipier Valentino Rossi, son pneu arrière s'est mis à glisser ce qui l'a empêché de pouvoir remonter.
"Sans ce problème j'aurais pu gagner et même avec un certain écart", a-t-il affirmé. "Je n'ai pas pris un bon départ et Rossi a été plus rapide que moi dans la première partie de la course. Mais après un certain moment, j'ai commencé à revenir mais il est ensuite arrivé quelque chose qui ne m'était jamais arrivé auparavant en MotoGP : le pneu arrière a commencé à glisser sur la ligne droite, je n'ai pas pu faire autrement que ralentir. Le pneu avant fonctionnait bien, mais le pneu arrière doit être amélioré."
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Même problème pour Rossi

"C'est dommage parce que Marquez avait plus de problèmes que nous et j'aurais pu en profiter. J'ai quand même récupéré 4 points et Valentino est toujours derrière au classement. J'ai réussi mon 100e podium et je suis très heureux, seuls trois pilotes dans l'histoire ont obtenu ce résultat", a-t-il souligné.
Il n'est toutefois pas le seul à avoir rencontré ce problème puisqu'interrogé sur le sujet, Valentino Rossi a déclaré : "Le pneu arrière a commencé à glisser dans les lignes droites et je craignais qu'il surchauffe et provoque des vibrations. J'ai un peu ralenti, je n'ouvrais plus le gaz à fond les lignes droites, mais en revanche, les pneus et la moto se comportaient bien dans les virages et j'ai pu continuer à être rapide".
Quoi qu'il en soit, Michelin ou pas, la revanche ce sera pour le Grand Prix de France au Mans, où on peut probablement s'attendre à retrouver les trois hommes forts du championnat au coude à coude.
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