MotoGP 2014 - Mike Di Meglio : "Je prends un nouveau virage"

Mike di Meglio : Oui. Depuis le début de ma carrière j'y pensais mais je ne voulais pas brûler les étapes. Désormais je prends un virage différent. J'avais fait des essais pour l'équipe Avintia l'an dernier sur le circuit de Brno, en République tchèque, et les dirigeants se sont rapprochés de moi à Valence lors du dernier grand prix de la saison et m'ont confié la Kawasaki-FTR le lendemain pour les tests de l'intersaison. Je n'avais pas roulé depuis trois mois après ma chute à Brno justement en août dernier. Je m'étais cassé le sacrum en deux endroits et à droite la calcification a pris deux mois et demi. Avant d'effectuer ces essais j'avais fait un peu de roulage pour vérifier si je ne souffrais pas trop. Mon médecin m'avait interdit de tomber !

M.D.M. : Mon regret est de n'avoir pas pu rester au moins deux saisons de suite dans la même écurie. Notamment chez Tech3 où j'ai fini dans le top 10 lors des trois dernières courses en 2011. Les mécanos mettent du temps à connaître un pilote avant de lui proposer les bonnes solutions. J'ai fini 6e en Australie et 7e en Grande-Bretagne en 2010 et de nouveau 7e à Valence en 2011, je suis parti quelques fois en première ligne mais je n'ai pas réussi à décrocher un podium. Je pense que j'aurais peut-être pu faire de plus belles choses.

M.D.M. : Oui tout à fait. Avant de passer en Moto2 (ndlr: doté d'un moteur de 600 cc avec la disparition des 250 cc), j'avais testé une 600 cc et une 1000 cc de route et je me sentais plus à l'aise sur la plus grosse des cylindrées. Avec une MotoGP de 1000 cc, il faut casser les virages et savoir utiliser la puissance du moteur le plus vite possible en relevant rapidement la moto. Exactement comme en 250 cc.