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Marquez, Rossi, Vinales, Pedrosa, Lorenzo : forces et faiblesses du Big five 2017

Stéphane Vrignaud

Mis à jour 22/03/2017 à 15:12 GMT+1

MOTOGP - Marc Marquez, Dani Pedrosa (Honda HRC), Valentino Rossi, Maverick Viñales (Yamaha Factory) et Jorge Lorenzo (Ducati Team) seront sûrement, à divers degrés, les pilotes qui feront 2017. Tour d'horizon des candidats naturels au titre, sinon à la victoire.

Maverick Vinales et Valentino Rossi (Yamaha Factory) lors de la présentation de la saison 2017 à Madrid

Crédit: Panoramic

Marc Marquez (Honda HRC)

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Il a prouvé en 2016 avoir retenu la leçon de ses multiples erreurs de 2015 et n'attaque plus à tout prix le dimanche pour aller chercher un résultat qui n'est pas dans ses cordes. Il fait des paris payants en termes de choix de pneus sur piste mouillée et a un goût pour le tour chrono. Il est d'ailleurs la référence en qualification : il a terminé ses quatre saisons de MotoGP en tête du bilan des pole positions.
Marc Marquez (Honda HRC) lors des tests IRTA le 1er février 2017
Les moins
L'arrivée de la puissance sur sa machine 2017 est encore trop brutale et demeure un point essentiel pour un meilleur confort de pilotage.
Une épée de Damoclès : son épaule gauche meurtrie par plusieurs chutes pourrait nécessiter une opération au moindre coup dur. Cet hiver, il s'est luxé l'épaule droite et il pourrait ne pas attaquer le Mondial à 100% de ses capacités.
En bref : L'homme à battre.

Valentino Rossi (Yamaha Factory)

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Ça y est, il s'est débarrassé de Jorge Lorenzo ! Une vraie cure de jouvence à 38 ans. Motivé comme toujours, il entame une collaboration constructive avec Maverick Viñales qui ne peut qu'être bénéfique. Mais si l'Espagnol devrait lui poser des problèmes en vitesse pure.
Les moins
Il a conclu les essais en avouant l'impossibilité de trouver les réglages de sa M1. Sur les week-ends, il a été plus offensif en qualification l'an dernier mais l'exercice n'est toujours pas sa tasse de thé car il axe son travail sur la course.
En bref : Un spécialiste de la survie avec une machine par optimale. S'il n'est pas le plus rapide mais il reste le plus complet et le plus constant.
Valentino Rossi (Yamaha Factory) lors des tests IRTA à Sepang le 30 janvier 2017

Maverick Viñales (Yamaha Factory)

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Sa première victoire a été un boost fantastique et sa promotion chez Yamaha est une vraie reconnaissance. Son entente avec Valentino Rossi est le gage d'une intégration réussie. Il s'est d'ailleurs adapté à la M1 en un temps record avec les meilleurs temps à Cheste, Sepang et Losail. Il s'annonce redoutable en qualification.
Les moins
Il était irrégulier chez Suzuki et ses coups de moins bien auront une autre résonnance chez Yamaha. Il doit vraiment travailler à être plus rapide sur piste mouillée. Pour l'instant, ce n'est pas son truc et un championnat peut se perdre facilement là-dessus.
En bref : Une année pour grandir sans (trop) déranger Rossi.
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Maverick Vinales et Valentino Rossi (Yamaha Factory) lors de la présentation de la saison 2017 à Madrid

Crédit: Panoramic

Jorge Lorenzo (Ducati Team)

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Il ne vit plus dans l'ombre de Valentino Rossi. Pilote le mieux payé de l'histoire des Grands Prix et attendu comme le messie à Borgo Panigale, il a remis les compteurs de la motivation à zéro après une pénible dernière saison chez Yamaha. Il a aussi signé pour retrouver ce magicien de la technique qu'est Gigi dAll'Igna, qui a eu le temps d'anticiper son arrivée.
Quand tout va bien, JL99 devient un autre pilote. Il part en tête et oublie tout le monde sans jamais baisser la cadence.
Les moins
Il a mal encaissé le passage aux Michelin en 2016 et rien ne dit que ça va s'arranger avec la Ducati. Elle autorise des freinages plus tardifs que la Yamaha mais ce n'est pas un avantage pour lui, qui aime garder de la vitesse dans les courbes.
Jorge Lorenzo (Ducati Team) lors des tests IRTA le 1er février 2017
On pensait que l'essayeur de luxe Casey Stoner lui serait d'une aide précieuse mais il préfère les feedbacks de Michele Pirro, qui teste beaucoup plus de pièces que l'Australien. L'Italien, qui prend la succession de Wilco Zeelenberg dans le rôle d'analyste Piste, sera présent sur beaucoup plus de Grands Prix que les années passées.
Il a paru moins affûté en qualification l'an dernier avec la Yamaha et son passage à Borgo Panigale va sans douter l'éloigner un peu plus sur les grilles de départ. Un vrai complexe d'infériorité sur piste mouillée qui tourne au syndrome.
En bref : Il marche à la confiance et le chantier technique ouvert est énorme. Il doit aussi revoir tout son pilotage ; un gros challenge.

Dani Pedrosa (Honda HRC)

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Une meilleure campagne de tests qu'en 2015 et 2016 qui a boosté sa confiance. La bagarre en paquet n'est pas son fort mais il a progressé de ce point de vue en 2016.
Les moins
Il a déploré en 2016 un développement du châssis axé selon lui sur les exigences de Marc Marquez mais ça ne risque pas de changer car son coéquipier a validé ce parti pris avec un troisième titre en quatre ans.
En piste, il a un peu trop tendance à y réfléchir à deux fois avant d'attaquer à Marc Marquez et ça ne l'aide pas à être vu comme un leader.
Une pole position en 2014 et en 2015, aucune en 2016 (contre 7 à son coéquipier) : il doit absolument faire mieux.
Il a pris Sete Gibernau, naguère l'une des victimes préférées de Valentino Rossi, comme coach mental et on ne comprend pas bien pourquoi.
En bref : Un éternel n°2 qui rêve de devenir enfin un (co)leader.
Dani Pedrosa (Honda) lors des tests IRTA à Sepang le 31 janvier 2017
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