MotoGP : Comment Yamaha, Honda, Ducati et Suzuki ont verrouillé les grilles 2017 et 2018

Chez Yamaha depuis son arrivée en MotoGP en 2008 et peut-être lassé de devoir cohabiter deux ans de plus avec Valentino Rossi dans une ambiance dégradée, Jorge Lorenzo a choisi de s'en aller, chez Ducati. Yamaha n'a pas tardé à identifier Maverick Vinales (Team Suzuki) comme l'équipier idéal de sa star italienne qui a repoussé à fin 2018 le terme de son bail. L'amitié qui lie l'espoir de 21 ans au "Docteur" va ouvrir une nouvelle période plus apaisée.

L'équipe officielle Honda est finalement la seule à poursuivre avec la même formation. Jorge Lorenzo ayant bondi sur l'offre Ducati, Marc Marquez n'a d'autre choix que poursuivre avec le HRC car on ne le voit pas vraiment lorgner du côté de Yamaha tant que Valentino Rossi y sera. Le champion du monde en 2013 et 2014 va bientôt resigner.

On pensait Dani Pedrosa en difficulté (un podium en 5 courses) et un retour d'Andrea Dovizioso (Ducati Team) paraissait possible. Le passage direct de Jack Miller (Honda VDS) du Moto3 à l'élite s'avérant catastrophique, le HRC a prolongé son espagnol historique la semaine dernière pour 2017 et 2018.

Jorge Lorenzo et n'a pas laissé passer l'occasion de réaliser un transfert record en faisant passer son salaire de 8 millions chez Yamaha à 12,5 millions d'euros annuels chez Ducati. Il est venu pour le challenge sportif et aussi technique puisque travailler avec Gigi Dall'Igna représente une opportunité extraordinaire selon lui.

On s'est demandé qui ferait les frais de l'arrivée du triple champion du monde à Borgo Panigale mais à force de chutes et de strike cette année, l'Italien Andrea Iannone s'est mis hors-jeu de lui-même. Son compatriote Andrea Dovizioso (Ducati Team) a ainsi été reconduit - lui aussi décidemment ! - pour 2017 et 2018.

Auteur d'une belle montée en puissance en 2016, Maverick Vinales aurait pu choisir l'option "romantique" que lui soufflait Valentino Rossi (Yamaha Factory) en finissant de remettre la GSX-RR sur le chemin de la victoire.

L'Espagnol ayant cédé aux sirènes de l'usine Yamaha, la firme d'Hamamatsu, devenue la quatrième force du plateau, a pris le dernier pilote d'envergure - mais sans victoire - en accueillant le rapide mais fougueux Andrea Iannone (Ducati Team).

Pour l'autre guidon, l'Espagnol Aleix Espargaro part avec une longueur d'avance sur le Français Johann Zarco, le champion du monde en titre de Moto2 qui a signé pour des tests ; pour l'instant.