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Euro 2014, petit bassin - Camille Muffat : "On n'est pas à la hauteur d'autres pays"

ParAFP

Mis à jour 15/12/2013 à 21:33 GMT+1

Pour Camille Muffat, triple médaillée aux JO 2012, les résultats mitigés des Bleus à l'Euro 2013 en petit bassin ne sont pas forcément une surprise car l'équipe de France, malgré quelques individualités, "n'est pas du tout à la hauteur d'autres pays".

Eurosport

Crédit: Eurosport

L'équipe de France n'a que très peu de médailles depuis le début de cet Euro danois (ndlr : 6 médailles finalement), à Herning. Est-ce un échec ?
Camille Muffat : Je ne sais pas si on peut parler d'échec. Ce qui est évident, c'est qu'on a quelques très bons nageurs et quand on les enlève, comme ici Florent (Manaudou), Yannick (Agnel) ou Fred (Bousquet), ça pêche un peu, mais ce n'est pas nouveau. Il y a une équipe assez jeune, pas mal ont arrêté, ce n'est pas évident. Mais il ne faut pas oublier que même si on a de très bons nageurs, on n'est pas du tout à la hauteur d'autres pays qui ont énormément de densité. J'espère que dans les années à venir la jeunesse va vraiment s'éveiller et que ça ira bien parce que c'est vrai que ce serait dommage que lorsque j'arrêterai, que Florent et Yannick arrêteront, la natation redevienne comme il y a 10, 15 ans, quand il n'y avait pas grand monde.
Aucune médaille pour vous. La faute à cette période d'entraînement allégée ?
C.M. : Il y a des choses intéressantes, d'autres moins, mais en tout cas c'est l'occasion de voir que même si je nage beaucoup moins, il y a des acquis qui restent et heureusement. Mais il faut s'entraîner beaucoup, surtout quand on fait plus que du 50m (NDLR: Camille Muffat a été championne olympique sur 400 m libre). (...) Ça m'est bénéfique de faire de plus en plus de compétitions. On travaille, on apprend. Maintenant encore un peu d'entraînement, les vacances et après c'est reparti. J'ai des certitudes, des idées, d'autres choses à approfondir. J'ai appris certaines choses. On fera un petit point avec Fabrice (Pellerin, son entraîneur) en janvier au moment de repartir.
Avez-vous hâte de reprendre un entraînement intensif ?
C.M. : Euh... C'est mitigé. Ça viendra bien assez vite. Mais ça va, ça ne fait même pas quatre mois que je nage moins. Ça va être un retour à la normale. En France, dès que je dis que je nage moins, beaucoup ont l'air d'halluciner, mais beaucoup de très bons nageurs dans le monde le font très souvent. Si on veut avoir une carrière qui dure, quand on est sur des distances où il faut s'entraîner beaucoup, on est obligé par moments de couper un peu. C'est bien pour le corps et l'esprit.
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