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Magnussen: "J'ai dû passer par-dessus beaucoup de choses"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 01/08/2013 à 23:01 GMT+2

L'Australien James Magnussen a conservé son titre sur 100 m libre, un an après avoir échoué aux Jeux Olympiques de Londres, où il a péché mentalement, un secteur où il s'est dit "nettement plus fort", en finale des Mondiaux-2013, jeudi à Barcelone.

2013 Mondiaux Barcelone James Magnussen

Crédit: Panoramic

Ce titre a-t-il la même saveur que celui de 2011 ?
James Magnussen : Lors de mon premier titre mondial, j'étais très inexpérimenté. J'étais arrivé sans pression. On dit que l'ignorance est une bénédiction et c'est vrai. J'ai appris ça lors de quelques compétitions très difficiles et cette fois-ci ça a été une course et une journée très riche en émotions. J'ai dû passer par-dessus beaucoup de choses ces six ou douze derniers mois et c'est probablement l'un des moments où je suis le plus fier de moi-même si on considère ce que j'ai dû surmonter et ce que l'équipe qui m'entoure a dû surmonter pour m'amener ici.
Qu'est-ce qui est différent ce soir (jeudi) ?
J.M. : Je pense qu'aujourd'hui je suis un compétiteur nettement plus fort mentalement. L'année dernière, les résultats du relais 4x100 m (4e) m'avaient vraiment ébranlé mais cette fois je me suis interdit d'être autant affecté (4e Barcelone). Je pense que toute mon équipe, ma famille et mes amis m'ont aidé à croire davantage en moi et en ce que je suis. J'ai beaucoup plus confiance. Tout le staff et toute l'équipe m'ont beaucoup aidé ces derniers jours. L'année dernière j'ai bataillé seul. Avec mon entraîneur, on s'est senti isolé. Mais cette fois tout le monde a été derrière nous. J'ai représenté une équipe et j'en suis très fier.
Dans quelles mesures vous ont aidé les compétitions que vous avez faites cette année en Europe et en Australie ?
J.M. : C'est une expérience inestimable que j'ai vécue. Je compte bien poursuivre dans ce sens dans les prochaines années. Je savais que j'étais en bonne forme en arrivant ici grâce à toutes ces courses que j'ai faites. Ce soir, je n'ai pas nagé aussi vite que j'aurais aimé mais certains espéraient me déstabiliser sur cette finale. D'avoir engrangé pas mal de courses avant m'a permis de finir plus professionnellement.
Selon certains médias, l'influence des réseaux sociaux auraient affecté l'équipe d'Australie l'année dernière. Qu'en est-il cette année ?
J.M. : On n'en a pas parlé entre nous mais personnellement je trouve que les réseaux sociaux sont une distraction. Et comme toute distraction, elle n'est pas indispensable. Aussi j'ai coupé tous mes réseaux sociaux il y a 4 ou 5 semaines. Je pense que ça a été une très bonne décision et je pense que ce ne serait pas une mauvaise idée que d'autres en fassent autant.
Quel est votre objectif sur le 50 m libre, dont les séries débutent vendredi?
J.M. : Je n'y ai pas beaucoup réfléchi mais j'espère me qualifier pour la finale (samedi). Après, une fois que vous êtes en finale, tout peut arriver comme l'a montré Florent Manaudou, en finale des Jeux où il était dans la ligne 7.
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