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"Mon rêve devient réalité"

Eurosport
ParEurosport

Publié 17/08/2008 à 14:25 GMT+2

Michael Phelps est venu à Pékin, a vu le Cube d'Eau et a vaincu dans toutes les épreuves pour lesquelles il était engagé. Avec huit titres olympiques additionnés à ses six acquis à Athènes, l'Américain a donc réussi son pari de devenir l'athlète le plus m

MICHAEL PHELPS, ça y est, vous l'avez fait ! Huit titres olympiques, c'est tout simplement monumental !
Michael Phelps : Vous pouvez tout imaginer, travailler dur, connaître des hauts et des bas. Mais au final, accomplir tout ce que vous avez toujours rêvé d'accomplir, c'est autre chose. Je ne sais pas quoi dire. Je reste sans voix. Mon rêve devient réalité. J'ai fait tout ce que je rêvais d'accomplir, tout ce que j'envisageais depuis quatre ans. Certaines personnes disaient que ce serait impossible d'égaler ce record. Je suis la preuve vivante que tout peut arriver.
Quelle image conservez-vous de vos Jeux ?
M.P. : J'en ai tellement en tête ! Au moins une pour chaque médaille. J'ai d'ailleurs conservé toutes les médailles, évidemment, mais aussi toutes les casquettes, toutes les combinaisons, tous les bonnets de bain, toutes les lunettes et tous les survêtements que j'ai portés au cours de ces Jeux. Mais faire partie de l'équipe olympique américaine est l'une de mes plus grandes fiertés.
A qui pensez-vous ou dédiez-vous ce grand huit ?
M.P. : A ma famille, mes amis, mes entraîneurs… mais aussi à un prof d'anglais que j'avais quand j'étais petit et qui me disait que je ne ferai jamais rien de ma vie ! Cela me fait bien rire aujourd'hui.
Pour chaque médaille, vous vous montriez hilare et enthousiaste. Etait-ce réel ou simplement pour faire le show ?
M.P. : Non, c'est juste un sentiment extraordinaire que d'écouter l'hymne national américain et d'avoir la médaille d'or autour du cou. Etre champion olympique, c'est pour la vie. Ca ne vous vieillit jamais ! Et ça, j'en avais parfaitement conscience.
Comment faisiez-vous parfois pour enchaîner plusieurs courses en moins de deux heures ?
M.P. : Il m'est arrivé de n'avoir que cinq minutes entre la fin de la cérémonie des médailles et me préparer pour une course, comme lors de mon 200 m 4 nages. C'est-à-dire juste le temps pour enfiler mon bonnet et me rendre dans la chambre d'appel.
Et comment faisiez-vous pour décompresser entre les épreuves ?
M.P. : Dans ma chambre, je n'ai pratiquement regardé que des documentaires comme Planet Earth, ou jouer à des jeux vidéo comme Age of Empires ou Spades.
L'une de vos forces, c'est cette technique si particulière en papillon….
M.P. : J'ai mis énormément de temps avant d'assimiler cette technique du dauphin sous l'eau. C'est effectivement un grand atout, car j'ai souvent l'occasion de le mettre en application.
Vos succès en cascade interpellent. Que répondez-vous à ceux qui vous croient dopé ?
M.P. : Les gens peuvent dire ce qu'ils veulent. Moi, je sais que je suis propre. C'est pour cette raison que j'ai délibérément adhéré au projet "Believe" ("Croire"), en collaboration avec l'agence américaine antidopage pour effectuer plus de contrôles et attester de mon honnêteté. Les faits sont les faits et mes résultats sont là pour le prouver.
On parle énormément de vous mais vous, que diriez-vous de vous-même ?
M.P. : Que j'ai de la chance d'avoir tout ce que j'ai, d'avoir du talent et des qualités. Je voulais devenir un athlète professionnel, gagner des médailles olympiques. J'ai plus encore. Sincèrement, ça ressemble à un monde rêvé. Je dois parfois me pincer pour y croire alors que je suis dans le monde réel.
N'avez-vous pas trop été sollicité et dérangé au village olympique ?
M.P. : Non, c'était vraiment sympa. Les chambres étaient plus belles et grandes qu'à Athènes, il y avait des sculptures, de la pelouse entre les immeubles. Bref, un bel environnement. Et puis, ça m'a permis de rencontrer plein d'autres sportifs comme, par exemple, LeBron (James) et Kobe (Bryant). On a discuté ensemble. C'était plutôt cool.
Pensez-vous que votre exploit puisse faire évoluer la vision de la natation aux Etats-Unis ?
M.P. : Je ne veux plus qu'on parle de mon sport seulement une fois tous les quatre ans. On jouit d'une énorme fenêtre d'exposition à chaque Jeux mais entre deux Olympiades, la natation n'existe pas autant. Ces huit dernières années, les choses ont bougé. Je suis fier d'y avoir contribué. Mais il y a encore beaucoup à faire.
Comment voyez-vous votre avenir ?
M.P. : J'ai toujours dit que je voulais m'attaquer à des distances inférieures en sprint (autrement dit, le 100 m). Mais mon coach n'est pas très chaud. Ca ne devrait donc pas se faire. Ce qui est sûr, c'est que je devrais essayer d'autres épreuves. Des épreuves auxquelles je ne me suis pas attaqué ici. L'idée est de prendre un nouveau départ, de tester de nouvelles méthodes d'entraînement pour prendre encore du plaisir lors de mes quatre prochaines années.
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