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L'entraîneur Philippe Lucas, relaxé de vol et recel d'abus de confiance, sera jugé en appel

ParAFP

Mis à jour 26/05/2014 à 17:27 GMT+2

Le parquet de Melun a fait appel de la relaxe de l'entraîneur de natation Philippe Lucas, qui avait été poursuivi pour vol et recel d'abus de confiance, entraînant la tenue d'un nouveau procès, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

2012 Philippe Lucas

Crédit: AFP

La "grande gueule" de la natation française n'est pas sorti d'affaire. Philippe Lucas, 51 ans, avait été relaxé le 12 mai par le tribunal correctionnel de Melun (Seine-et-Marne). Il était accusé d'avoir encaissé de façon indue deux chèques d'une valeur totale de 25.000 euros, émis à son départ en août 2006 du Cercle des nageurs de Melun-Val de Seine (CNMVS), où il entraînait la nageuse Laure Manaudou qui y avait signé ses premiers exploits. Le parquet a également fait appel de la relaxe de la co-prévenue de M. Lucas, trésorière d'une association sportive, a déclaré une source judiciaire, confirmant une information du Parisien.fr.
Philippe Lucas avait également dû répondre d'accusations de vol, concernant du matériel de musculation qu'il avait emmené avec lui lors de son départ du club, avant de le rendre. Le parquet avait requis quatre mois de prison avec sursis à son encontre, mais le tribunal l'avait relaxé de ces deux chefs d'accusation en évoquant notamment des incertitudes sur la nature et la propriété exacte des objets concernés ainsi que la mauvaise tenue des registres du club.
Des primes de résultats pour les jeux Olympiques de 2004
Le CNMVS avait déposé trois plaintes contre X en 2007, à la suite de la découverte par la nouvelle direction d'irrégularités présumées dans les comptes, de 2001 à 2006, période pendant laquelle M. Lucas était entraîneur et son père, Jean, président. Mis en examen en 2008, il a toujours nié les faits. Philippe Lucas, aujourd'hui entraîneur à Narbonne (Aude), avait affirmé aux juges que ces 25.000 euros étaient des "primes de résultats pour les jeux Olympiques de 2004" à Athènes, "validées par le bureau du club" et que le matériel emporté lui appartenait, sans pouvoir produire de justificatifs.
"Lucas avait quand même accepté une procédure de CRPC (comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité)", procédure dite du "plaider coupable", a rappelé la source judiciaire. Jugé dans ce cadre en décembre 2013, Philippe Lucas avait finalement refusé sa peine, fixée à 30.000 euros d'amende, entraînant le renvoi de l'affaire en correctionnelle. "On ne veut pas qu'il soit dit qu'on a fait cinq ans d'instruction pour rien", a déploré l'avocat de l'entraîneur, Me Frédéric Picard, qui évoque une "attitude très offensive" de la part du parquet.
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