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Denis Masseglia réélu pour un troisième mandat de quatre ans à la présidence du CNOSF

ParAFP

Mis à jour 11/05/2017 à 14:05 GMT+2

CNOSF - Denis Masseglia sera encore le président du Comité national olympique et sportif français pour les quatre années à venir, après avoir été préféré à Isabelle Lamour et David Douillet, qui briguaient également le poste jeudi.

Denis Masseglia à la Maison du sport francais à Paris, le 25 avril 2017

Crédit: Getty Images

Prime à la continuité: à deux jours d'une visite cruciale du CIO pour la candidature de Paris-2024, le mouvement olympique et sportif français a choisi jeudi la sécurité, en élisant Denis Masseglia pour un troisième mandat à la présidence du CNOSF.
L'image était forte: quelques minutes après sa réélection, Denis Masseglia, en place depuis 2009, et Tony Estanguet, triple champion olympique et coprésident du comité de candidature de Paris-2024, ont posé pour les photographes sous le logo du CNOSF. Une stabilité pour le projet le plus important du sport français qui définira une bonne partie de la politique menée par le CNOSF dans les prochaines années. "J'espère que la confiance qui m'a été témoignée est de bonne augure, qu'elle signifie une continuité dans ce qui a été accompli", a expliqué le président réélu, évoquant le dossier de candidature parisien pour l'organisation des Jeux en 2024. "Le plus important, c'est ce qui va arriver, que l'on gagne avec Paris 2024, on l'a tous dit", a-t-il ajouté.
Initié sous la présidence de Denis Masseglia en 2011-12 après les échecs des candidatures de Paris-2012 et d'Annecy-2018, ce succès est la priorité absolue pour le Marseillais de 69 ans, qui sera face à la Commission d'évaluation du CIO dès dimanche, pour le début de cette visite de trois jours primordiale dans le processus. Cette réélection a toutefois été acquise dans un climat bien plus tendu que par le passé. Pour la première fois de l'histoire du Comité national olympique et sportif français, un sortant faisait face à une forte concurrence: la présidente de la Fédération française d'escrime Isabelle Lamour et le double champion olympique de judo (1996-2000) David Douillet.

Lamour regrette les 'conditions inacceptables'

Le score aura été sans appel, en faveur de Denis Masseglia: avec 556 voix sur les 995 exprimés contre 385 pour Lamour, M. Masseglia a été élu au 1er tour du scrutin, David Douillet ne recueillant que 54 voix. L'effervescence à la Maison du sport à Paris, palpable lors du vote, est montée d'un cran avec la prise de parole d'Isabelle Lamour, visiblement très agacée et déçue du résultat. Dénonçant les "conditions tout à fait inacceptables" dans lesquelles s'est déroulé le scrutin, elle a évoqué la possibilité d'un recours. "Peut-être je ne sais pas, je vais en discuter avec David. Quoi qu'il en soit, je n'ai jamais vu ça. En politique, ce genre de choses, vous n'imaginez même pas, vous faites invalider des élections", a-t-elle regretté.
"On a un mouvement sportif poussiéreux, ça sera sans moi. Je vais me consacrer pleinement à ma fédération", a-t-elle expliqué, mettant en cause la longue prise de parole de Denis Masseglia, avant le vote. Pour cette élection, le mode de scrutin avait été modifié pour un vote plus direct: les présidents des fédérations, dont le poids varie en fonction de leur statut (olympique ou non) et du nombre de licenciés, ont directement voté pour le candidat. Les fois précédentes, ces présidents d'abord élisaient le conseil d'administration qui choisissait le président. Ce dernier était alors adoubé par l'assemblée générale.
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Denis Masseglia, Isabelle Spennato-Lamour et David Douillet lors de la présentation de leurs programmes, le 25 avril dernier.

Crédit: Getty Images

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