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Pogba, Lavillenie, Aurier, Bolt : Le Top 40 des déclas de 2016 (de la 10e à la 1re)

Maxime Dupuis

Mis à jour 30/12/2016 à 14:59 GMT+1

Pas de sport sans les petites phrases. Sur Twitter, au micro ou devant les caméras, les (plus ou moins) bons mots, pas toujours maitrisés, rythment aussi l'actualité sportive. Dans ce dernier volet, avec le Top 10 de l'année, le foot est très présent. Mais ne fait pas toujours sourire.

Paul Pogba sous le maillot des Bleus à l'Euro

Crédit: AFP

Cleveland, this is for you.
10. LeBron James – Un cri du cœur. Un hurlement. Une libération. Cleveland vient – enfin – de décrocher le titre NBA au terme d'un match 7 et d'une série haletantes face aux Warriors de Golden State. Oubliés les échecs du passé, les frustrations, The Decision, Miami et tout le reste : LBJ a enfin mis sa ville au centre du monde. "Cleveland, c’est pour toi !"
Je suis arrivé comme un roi, je repars comme une légende.
9. Zlatan Ibrahimovic – Un top déclas sans Zlatan ne serait pas vraiment un top déclas. En 2016, le Suédois a balancé quelques perles mais aucune ne vaut celle-ci, qui a coïncidé avec l'annonce de son départ du PSG. Du Zlatan tout craché. What else ?
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Zlatan Ibrahimovic lors de son entrée pour sa dernière au Parc des Princes

Crédit: AFP

C'est arrivé et je suis désolé. On est plein d'adrénaline et en pleine concentration et parfois on ne se rend plus du tout compte de ce qu'on fait. Je vais essayer de faire plus attention.
8. Joachim Löw – Le sélectionneur de l'équipe d'Allemagne a longtemps eu une réputation d'homme élégant. Mais c'était avant qu'il se fasse pincer (entre autres) la main dans le pantalon puis les doigts sur le nez en plein Euro 2016. Forcément, il a dû s'excuser. Sans doute le moment le plus improbable de sa vie de boss de la Nationalmannschaft.
Oh ! Ça te dérange pas qu’on joue un match ? Non mais sérieux, il est minuit, si tu n’as pas envie de voir, tu rentres !
7. Stan Wawrinka – Placé - Wawrinka, le duel que l'on n'attendait pas à Bercy. Et pourtant… En plein match, le Suisse s'en est pris au Secrétaire d'Etat qui était un peu trop dissipé à son goût, occupé à discuter avec une demoiselle (et non Jean Gachassin). La réponse de Placé, tout aussi improbable ("tout le monde chuchote et puis on prend celui qui est le plus connu"), aurait aussi mérité de figurer dans notre classement. Mais jusqu’à preuve du contraire, JVC n’a jamais gagné de tournoi du Grand Chelem.
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Stan Wawrinka

Crédit: AFP

J’ai fait ma sarabande habituelle, bras en l’air et poing levé.
6. Paul Pogba – Un communiqué pour éteindre un incendie naissant, ça marche souvent. Même si, parfois, les destinataires dudit communiqué ont l'impression de se faire balader. Ce fut un peu le cas au cœur du mois de juin quand Pogba est revenu sur son geste polémique effectué lors des dernières secondes de France – Albanie (2-0). Ça ressemblait à s'y méprendre à un bras d'honneur adressé à la tribune de presse. La victoire des Bleus et les propos de Pogba l'ont transformé en sarabande. Magie du sport.
Sun Yang, il pisse violet.
5. Camille Lacourt – Le nageur vient de terminer 5e du 100m dos. Devant lui, trois nageurs et… un Chinois, Jiayu Xu. Ça ne plait guère au Français. Pas plus que de voir Sun Yang remporter le 200 mètres nage libre. Devant les journalistes, il se lâche complètement sur le champion olympique, suspendu deux ans auparavant. L'une des phrases de l'année.
Je me suis dit : pas de panique, prends ton temps.
4. Usain Bolt – La déclaration la plus savoureuse de 2016, assurément. Usain Bolt n'a pas réussi son départ lors de la finale du 100m olympique. L'expérience aidant, le Jamaïcain ne cède pas à la pression. Il sera sacré en 9''81. Pourquoi ? Parce qu'il a pris son temps. En 9''81, hein…
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Usain Bolt - Rio 2016

Crédit: AFP

Laurent Blanc, c'est une fiotte.
3. Serge Aurier – Mortelle Saint-Valentin. Chez lui, ambiance chicha, Serge Aurier se livre à une séance de questions – réponses sur Périscope avec son pote, Mamadou Doucouré. Le résultat est détonant. Et ce n'est rien de le dire. "Sirigu, il est guez", "Di Maria est un guignol", le latéral régale. Enfin, façon de parler… Laurent Blanc, lui, n’a pas adoré. Allez comprendre pourquoi…
La dernière fois qu’on a vu ça, c’est quand Jesse Owens a couru en 1936. Ça fait chier d’avoir un public de merde comme ça aux JO.
2. Renaud Lavillenie – S'exprimer à chaud et sous le coup de la déception est rarement une bonne idée. Depuis cet été, Renaud Lavillenie en est largement convaincu. Quelques minutes après avoir cédé son titre olympique à l'étonnant Thiago da Silva, le Français a fait part de son ressentiment à l'endroit du public brésilien qui ne l'a pas ménagé durant la soirée… La comparaison avec Berlin 1936 n'était pas la bienvenue. Il s'en est rendu compte.
Il a cédé à la pression d'une partie raciste de la France.
1. Karim Benzema – Dix jours avant l'Euro, dont il a été écarté en raison de l'affaire de la sextape, Karim Benzema règle ses comptes dans les colonnes de Marca. L'international français n'accuse pas Didier Deschamps de racisme mais sous-entend qu'il a cédé sous la pression de ceux qui le sont. Il n'en faut pas plus pour déclencher une tempête au-dessus de la tête du sélectionneur… et écarter durablement le buteur de la sélection. Six mois après, Benzema n'est pas réapparu chez les Bleus. Et n'en est pas proche. Vraiment pas.
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Karim Benzema et Didier Deschamps

Crédit: AFP

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