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Joubert vise Sotchi

ParAFP

Mis à jour 04/10/2012 à 20:17 GMT+2

Désormais installé à Paris, Brian Joubert se projette vers les Jeux Olympiques de Sotchi qui seront sa dernière grande compétition en 2014.

2012 Euro Sheffield Joubert

Crédit: AFP

A un an et demi des jeux Olympiques, Brian Joubert s'est installé à Paris, une grande première dans la vie du champion du 28 ans, prêt à tout pour renouer avec le podium cette saison avant de connaître enfin celui des Jeux en 2014 à Sotchi, sa dernière compétition. "Oui, je regarde vers Sotchi. Et après c'est fini. J'ai un an et demi à faire, autant le faire à fond. Je ne veux pas de regrets. Je veux pouvoir me dire que j'ai été réglo pour terminer correctement ma carrière", assure Joubert, jeudi dans un entretien à l'AFP à la veille de sa première compétition de la nouvelle saison, le Master's d'Orléans.
Depuis son fiasco aux Jeux de Vancouver en 2010 (16e), Joubert a peiné à remonter la pente et certains observateurs ont même estimé qu'il devait mettre un terme à sa carrière. Mais le champion du monde 2007 a continué et après avoir terminé 2e à l'Euro-2011, il a fini au pied du podium des Mondiaux à Nice en mars sans démériter. "Après Nice, je me suis dit qu'il fallait que je sois dans le top 3 avant les jeux Olympiques. C'est toujours un plus", raconte le patineur qui rêve à une septième médaille mondiale. "La saison rêvée serait une victoire à la Coupe de Chine (2-4 novembre à Shanghai) et un podium aux Championnats du monde (10-17 mars à London). C'est l'objectif numéro un cette saison. Qu'elle soit comme à la fin de la saison dernière. Entrer sur piste en étant serein, décontracté et en appréciant chaque entraînement".
Gailhaguet : "Il faut travailler"
Son conseiller depuis plus de dix ans et président de la Fédération française des sports de glace, Didier Gailhaguet, reconnaît que Joubert "est bien mieux que l'année précédente", mais tempère l'enthousiasme du Poitevin. "Il a fait seizième aux Jeux à Vancouver, huitième aux Mondiaux l'année suivante et quatrième cette année à Nice. C'est un grand champion mais il ne faut pas se leurrer, le temps passe. Il faut travailler. S'il travaille, il aura une chance. S'il travaille moyennement, il n'aura aucune chance"."Il a raison", répond Joubert, sans hésiter.
L'athlète aux 14 médailles internationales a un plan de travail jusqu'à Sotchi: mettre l'accent sur ses points forts. "Je ne dois développer que mes points forts maintenant. Par le passé, j'ai essayé de développer la grâce ou la souplesse... Je ne peux pas. En essayant de développer des faiblesses, j'ai négligé mes points forts et ça m'a desservi. Je suis quelqu'un de très puissant quand j'entre sur piste et ça, je dois le développer encore plus. Les quadruples sauts ont toujours été mon point fort, c'est comme ça qu'on me connaît".
Et ce n'est plus à Poitiers qu'il va s'y atteler mais à Paris, plutôt contraint, puisque la patinoire est en réfection. "C'est un mal pour un bien. Il faut que ce soit positif pour moi et ça l'est parce que ça me casse mes habitudes, ça m'enlève mon petit confort et franchement, j'en avais besoin". Joubert s'est installé à l'Insep à la mi-septembre. "Depuis que je suis là-bas, je sens que j'ai des responsabilités et je me sens athlète de haut niveau. Je suis sur Paris, je fais des efforts, des sacrifices et ça me fait du bien", souligne l'élève désormais de Annick Dumont.
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