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Richard III

ParAFP

Publié 19/01/2003 à 13:30 GMT+1

Richard Sainct a inscrit cette année pour la troisième fois son nom au palmarès du Dakar, après 1999 et 2000. Le Français fait désormais partie de la légende de l'épreuve. Portrait.

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Crédit: Eurosport

Richard Sainct a inscrit cette année pour la troisième fois son nom au palmarès du Dakar, après 1999 et 2000. Le Français fait désormais partie de la légende de l'épreuve. Portrait.
Sainct : "Meoni était le seul capable de m'inquiéter"
Avec une troisième victoire en moto sur le rallye-raid Dakar-2003, Richard Sainct est sur la voie des "Grands Africains" : Hubert Auriol et Stéphane Peterhansel. Richard Sainct a choisi un lieu de naissance tout à fait prédestiné en venant au monde dans une bourgade appelée "Saint-Affrique" (Aveyron) qui pourrait être rebaptisée "Sainct-Afrique".
L'Afrique est le continent qu'a choisi le bougre pour assouvir sa passion qui a fait de lui l'un des meilleurs motards, avec trois succès en cinq ans en franchissant le podium ensoleillé de Charm el-Cheikh. Vainqueur en 1999 et 2000 au guidon d'une BMW, l'Aveyronnais a cette fois fait gagné l'écurie autrichienne KTM, qui enregistre son troisième succès après ceux de l'Italien Fabrizio Meoni les deux dernières années.
Cyril Despres, finalement deuxième, et Meoni, ont été ses principaux rivaux, tout au long des trois semaines, qui ont surtout été une course par élimination. A 32 ans, les armes de Sainct, leader de bout en bout à l'exception du soir de la 8e étape, ont été l'expérience et un excellent sens de la navigation, qui ne lui ont fait faire aucune erreur notable. "J'ai voulu rapidement rouler en tête dans ce Dakar pour pouvoir mettre mes adversaires sous pression", commente-t-il souriant en mettant sa moto sur béquille, pour la dernière fois du rallye.
Déjà vainqueur en Egypte
Comme beaucoup de motard, l'histoire commence très tôt avec une moto de cross enfourchée dès l'âge de 10 an. En 1991, il gagne un concours et se voit offrir une moto japonaise pour participer au Dakar, que remporte un certain Stéphane Peterhansel, qui obtient sa première victoire et qui deviendra plus tard plus qu'un simple coéquipier.
Chaque année, le jeune homme au caractère déjà bien trempé et décrit comme austère par ceux qui ne connaissent pas l'homme hors du milieu de la compétition se fait les dents aux côtés de Peterhansel. En 1999, il passe de KTM à BMW, où pour "marquer son territoire", il se fâche et demande à ce que la moto soit refaite. La marque allemande cède à ses exigences à quelques semaines du départ. Sa vision lui permet d'inscrire son nom au palmarès après deux années de domination Peterhansel.
L'année suivante, il remet ça avec un succès acquis déjà en Egypte, au Caire. Pendant deux ans, la chance tourne avec une casse moteur en 2001 et une pénalité pour excès de vitesse en liaison qui lui ruine ses chances de succès en 2002. Amoureux de la victoire, Sainct va pouvoir rentrer au Puy-en-Velay avec un nouveau succès que son bébé, né en mars dernier, devrait apprécier dans quelques années, quand son papa sera peut être passé sur quatre roues, comme Auriol et Peterhansel, les deux autres "Africains".
"Si on me propose un projet sérieux en auto pourquoi ne pas tenter ? Cela me ferait plaisir d'essayer", lance en guise de conclusion Sainct, le vrai patron des motards.
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