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Avec le Pérou, sans VW

ParAFP

Mis à jour 31/12/2011 à 19:52 GMT+1

Le Dakar qui part dimanche de Mar del Plata va pour la première fois visiter le Pérou, son terminus 2012. Mais la compétition Autos a perdu de son intérêt avec le départ de Volkswagen.

Eurosport

Crédit: Eurosport

Entre Atlantique et Pacifique, de Mar del Plata (Argentine) à Lima, le Dakar 2012 comptera un nouvel invité avec le Pérou, 27e pays visité par le rallye, mais sera orphelin du triple vainqueur sortant en auto, avec l'absence de Volkswagen. Mais le 33e Dakar, Ténéré version "chili con carne", avec un concentré de Sahara dans l'Atacama, n'en sera que plus ouvert, le long de ses quelque 8.500 km dont 4.200 de spéciales.
Côté Autos, si le constructeur allemand ne sera pas là, son pilote vainqueur en 2011, le Qatari Nasser Al-Attiyah, sera bien présent, à bord d'un Hummer cette fois, tout comme le Sud-Africain Giniel De Villiers, 2e en 2011 et vainqueur en 2009, sur Toyota. Et Stéphane Peterhansel, recordman de victoires (6 en moto, 3 en auto), tentera de décrocher un 10e titre à bord de sa Mini. Côté Motos, on retrouvera le duel entre l'Espagnol Marc Coma, vainqueur 2011, et le Français Cyril Despres, avec pour chacun une 4e victoire en ligne de mire et une nouvelle victoire pour KTM, vainqueur de l'épreuve côté moto depuis 10 ans.
Quant au spectacle, il sera plus que jamais là, avec du quartz à gogo, en dur, en mou, en grains ou en poudre, des mers de dunes diverses et variées, des regs et ergs, le tout à travers au moins 15 longitudes et 25 latitudes, de la Pampa des "gauchos" argentins aux rivages du grand Pacifique: "C'est la marque de fabrique du Dakar", souligne Etienne Lavigne, le patron de l'épreuve. Pour la ferveur populaire, pas de risque non plus: si le nom de Dakar peut prêter à sourire, sur les terres des Incas, ce rallye né en Afrique a trouvé son public dès sa première édition sud-américaine, en Argentine et au Chili, en 2009. L'année dernière on a estimé à quelque 5 millions le nombre d'aficionados sur le parcours.
Trois pays, 14 étapes
Pour sa 4e édition en Amérique du Sud, le rallye renoue avec la tradition de la course en ligne, abandonnée depuis le Lisbonne-Dakar de 2007. Ces 3 dernières années le parcours constituait une boucle, avec départ et arrivée à Buenos Aires.
Au menu cette fois : cinq étapes en Argentine, cinq au Chili et quatre au Pérou, soit 14 jours de course contre 12 l'an passé. "Avec le Pérou et ses toits de dunes, c'est une épreuve extrêmement relevée qui attend les concurrents", a assuré Etienne Lavigne : "Il y aura une grande variété dans les difficultés, dont le premier indicateur ne sera pas la distance kilométrique". Parmi les spéciales les plus dures figurent ainsi les 12e (Arequipa-Nasca, 246 km) et 13e (Nasca-Pisco, 276 km), aux dunes piégeuses.
Cordillère, la grande absente
Mais ce parcours reste singulier sur un continent dont la géographie et l'histoire ont une seule et même colonne vertébrale: la Cordillère des Andes. Un monument que le Dakar va pourtant à peine effleurer. Les concurrents des 443 véhicules engagés (161 autos, 178 motos, 74 camions et 30 quads) vont se contenter de la franchir en liaison, au col de San Francisco (4.748 m), entre Argentine et Chili. Mais aucune spéciale ne les mènera sur ces pistes rocailleuses qui grimpent jusqu'au ciel, au bord de vertigineux précipices. Un regret peut-être, au nom de cet "esprit d'aventure" que les organisateurs continuent de promouvoir mais qui se dilue un peu dans les sables des déserts. Au delà de la compétition même, cet esprit sera en tout cas défendu par les 80% de coureurs amateurs inscrits, dont l'objectif sera uniquement de voir l'arrivée et la Place d'armes à Lima. En 2011, seuls 50% d'entre eux avaient rallié la ligne d'arrivée.
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