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Toni, l'autre Nadal

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 29/09/2010 à 12:45 GMT+2

Dans la famille Nadal, Toni est un sportif discret. Il n'a pas été quintuple champion d'Espagne comme son cousin footballeur Miguel Angel, et n'a été champion des Balèares qu'en tennis de table. Il est "juste" l'entraîneur du N.1 mondial de tennis, son ne

INTERVIEW - PREMIERE PARTIE
Toni, le public connaît bien Rafael, mais ne sait quasiment rien de vous. Parlez-nous donc... de vous !
TONI NADAL : "Vous voulez que je parle de moi-même ? "
Si vous deviez vous définir en quelques mots…
T.N. : "C'est difficile. Je me connais moi-même, mais je ne sais pas comment je suis perçu par les autres. Pour moi, je suis une personne… normale."
Racontez-nous votre parcours jusqu'ici, tant professionnel que personnel…
T.N. : "En Espagne, je jouais au tennis, mais je n'étais pas très bon : un joueur de 2e catégorie. J'ai fait des études (de droit et d'histoire). Lorsque j'étudiais à Barcelone, je jouais au tennis en parallèle. Une fois mes études finies, je suis revenu à Majorque, et j'ai commencé à entraîner en club. Ça devait être en 1984, 1985. J'ai travaillé là-bas quelques années, et lorsque Rafa a eu 10 ans, j'ai arrêté en club. Avec le père de Rafael, je gérais deux magasins, donc je n'avais pas vraiment besoin de trop travailler en dehors. Cela m'a permis de tout faire avec Rafa, de l'accompagner sur le circuit."
Pourquoi vous être investi dans le tennis, et non pas dans le foot ?
T.N. : "Avant, j'étais plutôt un bon sportif. J'ai pas mal joué au foot, au "ping-pong" (j'ai été champion des Baléares de tennis de table), j'ai fait de la natation, puis j'ai commencé à voir un peu de tennis à la télévision et j'ai voulu essayer. Mais j'ai débuté tard, à 14 ans, donc ce n'était pas facile…"
Coacher Rafa, est-ce un moyen de « prolonger » votre carrière dans le haut niveau, ou du moins de garder un pied dans le monde de la compétition ?
T.N. : "Je crois que je suis meilleur entraîneur que joueur (rires). J'aime plus ça. Et, à vrai dire, je fais tout le contraire de ce que je faisais lorsque j'étais moi-même sportif : par exemple, si je n'étais pas bon en travaillant de telle manière, et bien maintenant, au moins, je sais qu'il faut employer une autre méthode, donc je fais exactement le contraire ! (sourire) Je crois qu'il faut être logique, et se demander : « De quoi ai-je besoin pour être bon ? ». Je vois beaucoup d'entraîneurs qui veulent répéter avec leurs joueurs ce qu'ils ont fait, eux…"
Quelle est, pour vous, la définition d'un bon coach ?
T.N. : "Je ne sais pas si ce que j'ai fait jusqu'à présent était conforme à ce que l'on doit faire pour être un bon coach, mais… J'ai toujours essayé de faire les choses le plus simplement possible. Sans considérer que le problème vient de raquette, ni des balles, ni du court, ni de quoi que ce soit… Pour moi, un bon coach doit avoir une bonne personnalité. Ce que je veux, c'est toujours le respect du joueur envers son coach. Sans ça, impossible de bien travailler."
"Après, qu'est-ce qui est important ? Connaître le jeu, et connaître les joueurs. Il y a plusieurs possibilité de faire le jeu, de diriger l'entraînement. Alors, je crois qu'un bon coach, c'est celui qui parvient à transmettre sa motivation à son joueur. Le mieux, c'est quand tu es sur la même longueur d'onde, que tu as un projet commun. Si tout le monde avance avec le même objectif, on fait ce que l'on a à faire, sans se poser de question."
Avez- vous des passions autres que le tennis ? Qu'aimez-vous faire lorsque vous avez du temps de libre ?
T.N. : "J'aime beaucoup (par exemple) quand je suis ici à Paris visiter la ville. (L'entretien a été donné pendant le Masters Series de Paris-Bercy, ndlr). J'aime beaucoup le quartier Latin. J'y vais presque chaque jour. A vrai dire, je viens presque toujours de l'hôtel à pied. Pendant Roland-Garro, je vais presque chaque jour de l'hôtel au stade en marchant. Un jour je prends un itinéraire, je découvre un endroit, le lendemain : un autre. Comme je vous le disais, le quartier Latin me plaît. J'aime aussi Notre-Dame. Chaque fois que je viens à Paris, pendant Roland-Garros, je vais peut-être deux, trois fois jusqu'au Sacré-Coeur. Il y a une belle vue, et j'aime beaucoup voir la place du Tertre avec ses peintres. A part ça… J'aime bien jouer aux échecs aussi !"
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