Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Nadal snobera le Queen's

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 13/10/2011 à 16:17 GMT+2

Rafael Nadal préparera le prochain Wimbledon au tournoi de Halle, en Allemagne avec Roger Federer, et non plus au Queen's à Londres. La raison est essentiellement pécuniaire : l'Espagnol veut échapper au fisc britannique qu'il juge "trop gourmand".

Rafael Nadal of Spain attends a pre-game news conference at the Shanghai Masters tennis tournament in Shanghai October 11, 2011.

Crédit: Reuters

"La vérité est qu'au Royaume uni, vous avez une fiscalité lourde". Rafael Nadal, questionné par le quotidien The Times de jeudi, n'a pas esquivé la réponse à la question embarrassante : "Pourquoi ne jouez-vous pas la saison prochaine au Queen's ?" Tournoi qu'il a d'ailleurs remporté en 2008. Sans se démonter, l'Espagnol a expliqué que les autorités britanniques taxaient lourdement ses parraineurs.
"C'est très difficile. Je joue au Royaume uni et je perds de l'argent. J'ai fait beaucoup d'efforts depuis quatre ans, mais c'est de plus en plus difficile de jouer au Royaume uni. C'est trop", a ajouté le N.2 mondial. La "perte" n'est pas vraiment le terme approprié, mais la différence de gains entre une présence en Allemagne et en Angleterre serait donc suffisamment grande pour qu'il refuse de venir à Londres après Roland-Garros.
Quatre semaines au lieu de cinq
Depuis 2005, Nadal a toujours commencé sa saison sur gazon au Queen's, sauf en 2009, lorsqu'une blessure au genou l'avait contraint au forfait. Il a gagné l'épreuve en 2008 avant d'enchaîner avec son premier titre à Wimbledon. La raison viendrait peut-être du fait que le Majorquin sera obligé de revenir dans la capitale britannique pour les jeux Olympiques de Londres au mois d'août. Ce qui aurait fait cinq semaines au maximum avant d'annuler sa venue au Queen's. Soupçonné d'avoir simplement cédé à la promesse d'un plus gros chèque à Halle, que des médias ont évalué à un million de dollars, le Majorquin a toutefois démenti: "Ce n'est pas vrai."
Le régime fiscal britannique stipule que les vedettes du sport sont imposées non seulement sur leur cachet, à hauteur de 50%, mais aussi sur une fraction de leurs revenus en provenance du monde entier, en fonction du temps qu'ils passent au Royaume-Uni pendant l'année. Pour ces mêmes raisons, la star du sprint, le Jamaïcain Usain Bolt, champion olympique et du monde, a "sauté" l'an dernier, par exemple, l'étape londonienne de la Ligue de Diamant.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité