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Federer revient sur Madrid

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 18/05/2012 à 22:28 GMT+2

Interrogé sur sa discrétion quant à la terre bleue, Federer a souligné que le changement de conditions de jeu était une donnée du circuit.

Roger Federer

Crédit: Eurosport

Quand un journaliste a dit à Roger Federer, mercredi, qu’il avait été plus discret que les autres sur la dénonciation de la terre battue bleue de Madrid, le Suisse n’a pas nié. Quand celui-ci à suggéré que c’était peut-être en raison de la différence d’âge avec les meneurs, il a balayé l’hypothèse d’un "peut-être". Mais le tout frais numéro deux mondial avait surtout un message à faire passer. Diplomatique, comme souvent, mais clair, net et précis : Nadal a perdu contre Verdasco un vrai match de terre battue qui n’aurait pas dû lui échapper.
"Rafa n’aurait jamais dû perdre contre Verdasco et il aurait eu le tournoi après (sic), a dit Federer. Il serait resté le grand favori du tournoi malgré les conditions de jeu. C’était de la terre battue, glissante, bleue, à Madrid, et Rafa est le roi de cette surface, a insisté celui qui a finalement remporté le tournoi face à Berdych. Il doit perdre 3 à 5% des matches sur cette surface..." Voilà pour le constat, qui s’oppose assez nettement à la version de Nadal, lequel avait déclaré après coup que "tout le monde (pouvait) gagner" sur l’aire de la Caja Magica.
"Il faut simplement s'adapter"
Sur le fond, Federer ne conteste pas que les conditions de jeu à Madrid aient été spéciales, mais le Suisse banalise ces conditions en expliquant qu’un joueur de tennis passe son temps à s’adapter à la surface et à l’environnement sur le circuit. "J’ai toujours pensé que les conditions de jeu variaient beaucoup sur le tour. Avant, le circuit était plus une affaire d’experts par surface. Des gars prenaient leurs points sur les courts indoor très rapides, d’autres - comme Muster ou Guga – sur terre battue, d’autres sur gazon... Aujourd’hui, les joueurs savent jouer partout, et il faut simplement s’adapter. Aujourd’hui à Rome, ce n’est pas aussi dingue que dans le passé. Si on remonte aux années 70 et 80, il y avait des changements de surface vraiment fous. Il suffit de prendre les choses comme elles sont."
Federer a quitté son auditoire sur une note plus rassembleuse : "Il faut parler de l’année prochaine, car ce n’étaient pas les mêmes conditions pour tout le monde". Mais son sentiment sur le dossier n’est clairement pas comparable à celui des autres ténors. "On savait que ce serait un test, il n’y avait pas de raison de flipper ("freak out") comme ça." A son arrivée à Rome, Nadal avait refusé de rouvrir le dossier. "Madrid, c’est le passé, et j’ai exprimé ce que j’avais à exprimer à ce sujet." Il n’a pas été interrogé sur les déclarations de Federer après sa qualification contre Mayer quelques heures plus tard.
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