Milos Raonic se détache, John Isner, Alexandr Dolgopolov et Kei Nishikori poussent

Où il en est : Des quatre joueurs que nous avons suivis, il est celui qui a le plus progressé. De la 31e place mondiale fin 2011, le Canadien a terminé fin 2012 au treizième rang, à seulement 125 points du Top 10, faisant de lui le joueur le plus jeune du Top 15 mondial. Il a remporté deux titres à San José, comme l'an passé, et Chennai et a joué deux finales ATP 500 (à Memphis et Tokyo). C'est en Masters 1000 qu'il a fait son trou en atteignant deux quarts de finale à Toronto et Cincinnati. Toutefois il n'est pas parvenu à passer le stade des huitièmes de finale en Grand Chelem : il n'a atteint ce stade de la compétition qu'à l'US Open.

Le fait marquant : Il compte six victoires sur les membres du Top 10, dont deux sur Andy Murray à Barcelone et Tokyo (sans compter le forfait de l'Ecossais à Toronto). Il en comptait deux en 2011 (les deux face à Fernando Verdasco).

La stat :82% - Milos Raonic détient le taux de réussite le plus élevé du circuit derrière sa première balle. Il devance Sam Querrey (80%), John Isner et Roger Federer (78%). Mais le plus étonnant est qu'il était déjà le plus efficace du circuit derrière sa première balle en 2011 avec 79%, soit trois points de moins avec dix matches en moins (à égalité avec Roger Federer en 76 matches). Dans la logique des choses, le Canadien est également le joueur qui a le meilleur taux de réussite du circuit sur le sauvetage de balles de break (74%)... comme John Isner.

La déclaration :"Il n'y a pas beaucoup de différences entre les meilleurs joueurs du circuit et moi. J'ai toujours senti que j'étais proche de leur niveau de jeu. Au début de l'année, je voulais m'approcher du top 10 et j'y suis presque." (conférence de presse à Toronto)

La question : Alors qu'il semble prêt mentalement et physiquement, la saison 2013 marquera-t-elle l'arrivée de Raonic dans le Top 10?

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Où il en est : On l'avait quitté sur une bonne note en 2011, mais la saison 2012 a été en demi-teinte. Pour le côté positif, John Isner a fini la saison dans la peau du numéro un américain à l'ATP, pour la première fois de sa carrière, devant Sam Querrey, Mardy Fish, qui a quitté le Top 10 notamment en raison de problèmes cardiaques, et Andy Roddick, parti à la retraite. Il a joué sa première finale en Masters 1000 à Indian Wells (perdue face à Roger Federer) et une nouvelle demi-finale à Toronto. Il a remporté les deux mêmes titres qu'en 2011 (Winston-Salem et Newport) et dominé six joueurs du Top 10 dont Roger Federer en Coupe Davis et Novak Djokovic à Indian Wells. En revanche, le point noir de son année se situe en Grand Chelem où il n'est pas parvenu à dépasser le troisième tour dans les quatre tournois majeurs. Contrairement aux autres joueurs cités ici, il est le seul à être entré dans le Top 10 au cours de la saison pour atteindre le neuvième rang, avant d'en sortir début octobre pour finir l'année au quatorzième rang.

Le fait marquant : L'Américain n'a joué que neuf matches de Grand Chelem cette saison, soit le plus faible total des joueurs du Top 15 en 2012 (ex aequo avec Juan Monaco). Et sur ces neuf rencontres, il en a joué cinq en cinq manches et en a perdu quatre, dont une épique face à Paul-Henri Mathieu, perdue 18-16 dans l'ultime manche, à Roland Garros.

La stat : 1005 - Isner est le joueur qui a claqué le plus grand nombre d'aces en 2012. Avec 1005 en 60 matches, il devance de peu... Milos Raonic, auteur de 1002 aces en 62 matches.

La déclaration : "C'est la plus grande victoire de ma carrière, de ma vie. C'est certain. Je suis très fier de cette victoire." Phrase prononcée après sa victoire sur Roger Federer au premier tour de Coupe Davis.

La question : Le top 10 lui tendant les bras, parviendra-t-il à s'y maintenir pour de bon en 2013 ?

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Où il en est : En progression constante au classement depuis 2008, Dolgopolov a vécu un coup d'arrêt en 2012. Il est même passé de la 15e place mondiale fin 2011 à la 18e fin 2012. Il a remporté un titre ATP à Washington et perdu deux finales à Brisbane et Valence. En Grand Chelem, ce fut le calme plat avec une frontière du troisième tour qu'il n'est pas parvenu à franchir. En Masters 1000, une nouvelle victoire sur Jo-Wilfried Tsonga à Madrid (la troisième en quatre matches depuis 2011) lui a permis de jouer le seul quart de finale de la saison dans cette catégorie de tournois.

Le fait marquant : L'une des raisons pour lesquelles Dolgopolov a stagné cette saison réside en partie dans sa faculté à perdre rapidement. Cette saison, il s'est incliné onze fois d'entrée de tournoi en 26 apparitions sur le circuit ATP, soit presque une élimination précoce tous les deux événements. Un fait qu'il cultivait déjà l'an passé avec treize défaites d'entrée sur les trente tournois qu'il a disputés.

La stat : 1 - Il n'a battu qu'un seul joueur du Top 10 cette saison : Tsonga à Madrid. Mis à part cela, l'Ukrainien a subi sept défaites face aux meilleurs joueurs ATP en 2012. Huit l'avaient dominé en dix matches l'an passé.

La déclaration : "On m'avait dit d'arrêter le sport. Parfois, tu te sens vraiment faible. Cela m'est déjà arrivé sur quelques tournois. Tu peux continuer à jouer mais tu te sens à 75% de tes capacités" a-t-il confié récemment à Canchallena.com à l'occasion de la Copa Peugeot à Buenos Aires, concernant la maladie qui le touche, le syndrome de Gilbert, provoquant chez lui beaucoup de fatigue.

La question : Parviendra-t-il à rejouer au moins un quart de finale en Grand Chelem, comme en 2011 à Melbourne, pour espérer se rapprocher du Top 10?

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Où il en est: 55e mondial en septembre 2011, le Japonais a poursuivi son ascension au classement ATP après l'Open d'Australie. Il a signé un premier quart de finale en Grand Chelem à Melbourne (défaite face à Andy Murray) pour atteindre le 17e rang. Il est ensuite resté dans le Top 20 mondial avant de finir la saison à la 19e. En Masters 1000, il n'a joué qu'un huitième de finale à Miami, perdu face à Rafael Nadal.

Sa stat : 3 - Il a dominé trois joueurs du Top 10 cette année, dont Jo-Wilfried Tsonga à Melbourne, David Ferrer aux J.O. de Londres et Tomas Berdych à Tokyo où il a décroché le deuxième titre ATP de sa carrière. En 2011, il en avait accroché deux à son palmarès : Djokovic à Bâle et encore Tsonga à Shanghai.

Le fait marquant : Devant son public, Kei Nishikori est devenu le premier Japonais à remporter le titre ATP de Tokyo. Le natif de Shimane a décroché son unique trophée de la saison face à Milos Raonic (7-6, 3-6, 6-0). Ce succès lui a permis d'atteindre le quinzième rang mondial, soit le meilleur classement de sa carrière, faisant un peu plus de lui le meilleur joueur de l'histoire de son pays.

La déclaration : "Je ne peux pas y croire. Je n'ai jamais bien joué ici avant, je pensais que je ne gagnerai jamais ce tournoi. C'est un sentiment incroyable. Je suis vraiment heureux. Je n'ai pas gagné de tournoi depuis quatre ans." Déclaration après sa victoire à Tokyo. Son dernier trophée remontait à Delray Beach en 2008.

La question : Sera-t-il le premier Japonais à jouer une demi-finale de Grand Chelem en 2013 ?