Coupe Davis - France - Suisse : Lille et la terre battue : duo gagnant d'une finale de rêve ?

Une finale de Coupe Davis dans le nord en plein hiver, c’est possible ! Par la voix de son directeur opérationnel, Christophe Fagniez, la Fédération Française de Tennis a affirmé vouloir tout faire pour que l'événement majeur de la fin d’année se déroule à Lille. La métropole nordiste a un argument de poids : son stade Pierre-Mauroy flambant neuf, dont la construction a été achevée début 2012, pourrait accueillir entre 22 et 25 000 personnes. Soit quasiment 10 000 de plus qu’à Roland-Garros.

Cela ne veut pas dire que les candidatures d’autres villes intéressées par l’événement ne seront pas examinées, mais la structure lilloise offre le plus de garanties pour accueillir un maximum de monde possible dans une salle fermée dans un endroit différent que la capitale. Le club de football du LOSC a même confirmé qu’il serait prêt à décaler ou jouer ailleurs son match de la 14e journée de Ligue 1 face à Evian pour permettre aux Français de disputer la finale dans son enceinte.

D’après la FFT, le projet semble déjà bien avancé. Il reste quelques détails à régler comme des problèmes de climatisation et de chauffage, qui pourraient éventuellement retarder l’officialisation de l’attribution du lieu de la compétition. En cause : un concert du groupe anglais Depeche Mode annulé fin 2013, faute de chaleur suffisante pour accueillir les spectateurs. Fin novembre, cela pourrait assurément poser problème… Cela laisse aussi le temps d’y remédier.

L’autre sujet du moment est de savoir sur quelle surface se jouera cette finale. A priori, la terre battue, encore une fois, semble être la meilleure solution pour les Bleus. Federer et Wawrinka devraient ponctuer la saison indoor sur dur avec la Masters Cup une quinzaine de jours avant. Garder ce revêtement serait accommoder les Suisses. Mais personne n’ose trop s’avancer sur cette question, qui sera le fruit d’une réflexion plus poussée dans les jours à venir. Seul Tsonga a tenu à souligner : "Nous pouvons battre les Suisses sur toutes les surfaces. Nous l’avons déjà fait. Je ne suis pas sûr que la terre battue soit la meilleure option." Les deux dernières rencontres entre la France et la Suisse se sont déroulées sur dur en 2003 et 2004. Avec une victoire partout à la clé.