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Finale Coupe Davis : Odeur "sympathique" et froid de canard, bienvenue à Pierre-Mauroy

Sébastien Petit

Mis à jour 20/11/2014 à 20:19 GMT+1

Entre herbe pourrie et froid ambiant, le stade Pierre-Mauroy a encore quelques problèmes à régler pour être fin prêt pour accueillir joueurs et spectateurs pour le début des matches de la finale vendredi.

Le stade Pierre-Mauroy.

Crédit: Imago

27600 personnes. Record d'affluence bientôt battu. En accueillant autant de monde dès vendredi, le stade Pierre-Mauroy sera le plus grand théâtre de l'histoire pour une rencontre de tennis, dépassant les 27200 de la finale de Coupe Davis 2004 Espagne-Etats-Unis à Séville en 2004. Un chiffre impressionnant que le président de Lille Métropole, Damien Castelain, a été très heureux de souligner. Et en arrivant dans l'enceinte du club de football du LOSC, le stade offre effectivement une impression de gigantisme... mais, il y a un mais. Froid et odeur de putréfaction saisissent les curieux qui s'y aventurent avant l'heure et gâchent un peu la fête.
Cette odeur nauséabonde vient de l'autre côté des rideaux qui sépare la salle en deux. D'un côté, le court de terre battue, de l'autre, de la terre qui p..., enfin qui sent très fort. "On n'a scalpé qu'une moitié de la pelouse, l'autre moitié était recouverte par la terre nécessaire au supercross de moto et par une couche de plastique. L'herbe a macéré et pourri. D'où l'odeur, a expliqué Sébastien Hette, responsable opérationel de la finale à la FFT, au quotidien L'Equipe. De gros tuyaux pulsent de l'air entre les deux couches de la pelouse pour l'aérer. Ça va se dissiper. On n'est pas inquiet." Il n'y a pas que la Suisse qui joue la montre, la FFT également. 
"Quand on ne joue pas, il y a des coins où on ressent fortement le froid"
Ce qui surprend, ce sont donc ces rideaux qui séparent les deux parties du stade sur toute sa largeur. Impossible donc de chauffer correctement une salle ainsi découpée. Le vent froid de l'envers de décor passe indéniablement dessous et dessus pour venir lécher les spectateurs qui se trouvent de l'autre côté. Du coup, si vous levez la tête, vous verrez au-dessus du court des lampes chauffantes qui tentent de réchauffer l'atmosphère. Malgré ces 70 radiateurs volants, les joueurs ont du mal à jouer en t-shirt. Col roulé et double couche de vêtements sont de rigueur.
"C’est vrai que c’est assez gênant, a souligné Severin Lüthi, le capitaine suisse. Tout comme cette température qui surprend dans un premier temps. Quand on est sur le court et que l’on joue, ça va, mais quand on ne joue pas, il y a des coins où on ressent fortement le froid." Au niveau du court, la température monte à 18-19 degrés, mais les quelque 19 000 spectateurs qui se trouvent dans les gradins en haut du stade, soit au-dessus des radiants, la température ne dépasse pas les 14 degrés. Consciente de ce problème, déjà souligné au moment de désigner Lille comme terre d'accueil de cette finale, la FFT offrira des plaids pour réconforter les plus frileux. Un moindre mal, mais un conseil si vous avez des places : n'oubliez pas moufles et manteaux.
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