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Finale Coupe Davis : Djokovic bat Berdych et permet à la Serbie d'égaliser (2-2)

Guillaume Willecoq

Mis à jour 17/11/2013 à 17:36 GMT+1

Grâce à sa victoire sur Tomas Berdych, Novak Djokovic a permis aux Serbes de revenir à la hauteur des Tchèques (2-2). Le simple Stepanek-Lajovic sera décisif.

Djokovic gewinnt gegen Berdych und gleicht aus

Crédit: SID

Vingt-quatre victoires d’affilée, série en cours. Sept victoires en autant de matchs dans cette campagne de Coupe Davis. En venant à bout de Tomas Berdych dans le quatrième simple de la finale, le match des numéros 1 (6-4 7-6 6-2), Novak Djokovic s’est assuré de terminer l’année sur un bilan immaculé. Sans pour autant être sûr que 2013 se terminera par un cinquième titre consécutif, après Pékin, Shanghaï, Bercy et le Masters.
La Serbie se trouvant dos au mur après la défaite samedi de Nenad Zimonjic et Iliya Bozoljac en double, Novak Djokovic a endossé le costume qu’il affectionne le plus : celui de sauveur de la nation. Dans une Arena de Belgrade chauffée à blanc, parfois même à la limite de la sportivité, le n°2 mondial a livré un match éclatant face au n°7. Intouchable au service (12 aces, aucun break concédé), incisif à la relance (12 balles de break sur l’ensemble de la partie, dont 3 converties), Djokovic a surtout fait preuve de constance, lui qui avait pris l’habitude d’alterner des hauts et des bas dans un même match ces derniers mois.

Berdych gâche sa seule occasion

Malgré la nervosité palpable qui l’a amené à briser pas moins de trois raquettes lors des deux premiers sets, Djokovic n’a pas une seule fois perdu le fil du bras de fer engagé. Battu 14 fois en 16 rencontres précédentes, Tomas Berdych n’a eu qu’une seule opportunité d’écrire une nouvelle histoire : quand il a mené 4-2 dans le jeu décisif du deuxième set… avant de commettre trois fautes directes non provoquées pour donner le set à son adversaire. Le break fatidique a suivi d’entrée de troisième set. Jamais rattrapé, Novak Djokovic a rempli sa part du contrat. Pas sûr que cela suffira à mettre son pays sur la route d’un deuxième titre en Coupe Davis : Radek Stepanek n’est pas Michaël Llodra, et surtout Dusan Lajovic n’est pas Viktor Troicki.
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