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Coupe Davis - Quart de finale - Si Murray reste l'atout n°1 des Britanniques, il n'est pas si seul

Lucile Alard

Mis à jour 17/07/2015 à 10:23 GMT+2

COUPE DAVIS - QUART DE FINALE - Derrière le numéro 3 mondial, les autres Britanniques ont du mal à se faire une place au soleil. Mais Andy Murray sera loin d’être le seul à pouvoir hisser son pays en demi-finale de la Coupe Davis aux dépens de la France.

Andy Murray et James Ward, spectateurs lors du premier tour de la Coude Davis entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis

Crédit: Panoramic

"Murray, c'est leur arme principale." Pas très compliqué pour Nicolas Mahut de nommer l'homme à abattre des Britanniques. Ses coéquipiers suivent le mouvement au moment d'évoquer leur adversaire de ce week-end en Coupe Davis et ne tarissent pas d'éloges sur le champion olympique en titre. "Un des meilleurs jeux de jambes sur le gazon" pour Simon, "un des joueurs les plus forts sur cette surface" pour Tsonga : pour rallier les demies, il faudra passer sur le corps longiligne du récent demi-finaliste de Wimbledon, où un Roger Federer en feu l'avait stoppé dans son élan. 
Atout numéro 1 de l'équipe de Grande-Bretagne, Andy Murray l'est pour plusieurs raisons. Il est numéro 3 mondial, il a déjà gagné des Grands Chelems, il cumule les titres sur gazon, etc. Plus spécifiquement, l'Ecossais est une machine à gagner en Coupe Davis. Sur 23 matches joués, il en a remporté 21, soit un chiffre effrayant de 91,3 % de victoires. A titre de comparaison, Tsonga, le meilleur français en la matière, émarge à 80,7% de victoires. Pas de quoi rougir, mais loin de la marque établie par Andy Murray.
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Andy Murray

Crédit: AFP

James Ward, l'homme du 5e set

Après Murray, il faut traverser le désert pour trouver trace de l'un de ses coéquipiers dans le classement ATP. On sort du top 20, du top 50, et juste avant de quitter le top 100, on déniche James Ward (N.89). A 28 ans, le Londonien a intégré pour la première fois de sa carrière le gotha des 100 meilleurs mondiaux il y a… quelques jours.  Son troisième tour (meilleur résultat de sa carrière en Grand Chelem) lors du dernier Wimbledon lui a permis de franchir ce cap.
Il lui a permis aussi de faire basculer définitivement le choix du sélectionneur britannique, qui était aussi attentif aux performances de Kyle Edmund, sorti dès le premier tour du Grand Chelem anglais. Même s'il navigue loin du classement des Français, le Britannique a une histoire avec le Coupe Davis et c'est souvent elle qui peut changer la donne. Signer la surprise du week-end en battant des mieux classés, il en a l'habitude :
  • 2015, 111e mondial : victoire face à John Isner (N.20), 6-7(4), 5-7, 6-3, 7-6(3), 15-13
  • 2014, 175e mondial : victoire face à Sam Querrey (N.49), 1-6, 7-6(3), 3-6, 6-4, 6-1
  • 2013, 214e mondial : victoire face à Dmitry Tursunov (N.67), 6-4, 5-7, 5-7, 6-4, 6-4
Sa victoire face à John Isner alors qu'il était mené 2 manches à rien reste son principal fait d'armes. Plus de 5 heures de combat et un cinquième set d'anthologie pour mettre son pays dans des conditions idéales. Si Murray peut porter haut la Grande-Bretagne, une victoire de Ward pourrait faire basculer définitivement la rencontre face à la France.
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James Ward à l'échauffement avant le quart de finale de Coupe Davis entre la Grande-Bretagne et la France

Crédit: Panoramic

Un double compétitif

Du côté des joueurs de double, la menace n’est pas à minimiser non plus par les Français. S’ils sont très bien armés en la matière avec Nicolas Mahut, Jamie Murray, frère de, et Dominic Inglot font aussi figure de spécialistes. Leur duo avait fait trembler les frères Bryan, référence absolue en la matière, en mars. Les deux Américains avaient dû s’arracher au 5e set pour ramener le premier point de leur équipe (6-3, 6-2, 3-6, 6-7, 9-7).
Avec ce duo compétitif, le sélectionneur n’est pas obligé d’aligner Andy Murray le samedi et lui éviter ainsi un enchaînement de trois matches consécutifs. Si la Murray-dépendance existe en Grande-Bretagne, le leader britannique peut compter sur des coéquipiers qui sont loin d’être des faire-valoir. Et c’est le numéro 3 mondial lui-même qui le reconnait. "Maintenant, en tant qu'équipe, on est au niveau. Ce week-end,  (…) c'est compliqué, mais on peut gagner si on évolue à notre niveau."
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