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Fed Cup - Amélie Mauresmo a perdu une bataille, pas la guerre

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 11/02/2013 à 00:37 GMT+1

Amélie Mauresmo a vécu un premier week-end difficile sur sa chaise de capitaine de Fed Cup. Mais même avec la France en barrages, l'espoir reste de mise : le retour de Marion Bartoli et l'émergence de joueuses nouvelles comme Kristina Mladenovic devraient permettre aux Françaises d'espérer de meilleurs jours. En commençant par sauver leur place dans le groupe mondial 2 les 20 et 21 avril prochain.

TENNIS FED CUP 2013 Amelie Mauresmo France

Crédit: AFP

Amélie Mauresmo avait-elle imaginé une première aussi difficile ? La capitaine de l'équipe de France de Fed Cup a pu voir le travail que les Bleues devaient encore abattre pour rivaliser en Fed Cup et espérer, un jour, remonter en première division. Face à l'Allemagne, les espoirs de victoire à Limoges ont été réduites à peau de chagrin après l'annonce du forfait de Marion Bartoli, grippée. Voilà comment la botte secrète de l'ex-numéro un mondiale s'est retrouvée inoffensive. Au final, une défaite 1-3 est venue ponctuer le week-end limogeaud et rajoute pas mal de pain sur la table.
Une certitude toutefois : sans sa joueuse de niveau du top 10 mondial, les Françaises ne parviennent pas à exister sur la scène internationale. Descendues en D2 pour la première fois de leur histoire il y a deux ans, elles n'ont pas existé sur la terre battue de Beaublanc où, avant de remporter un double sans enjeu, elles n'ont pas arraché le moindre set à des joueuses allemandes mieux classées et aussi bien plus percutantes. Et encore, si la France pouvait regretter l'absence de Bartoli, l'Allemagne a prouvé qu'elle n'avait rien à faire en D2, d'autant qu'elle était privée d'Angelique Kerber, N.6 mondiale, Andrea Petkovic et Mona Barthel.
Le meilleur reste à venir... en barrages
Parmentier, qui avait gagné ses deux simples face à la Slovénie en 2012 pour sauver la France de la relégation en D3, a cette fois perdu samedi face à Sabine Lisicki (7-5, 7-5) et dimanche contre Julia Georges, 19e mondiale (6-4, 6-2). La récente finaliste de l'Open GDF-SUEZ à Paris, Kristina Mladenovic, a quant à elle fêté sa première sélection en simples samedi par une défaite 6-3, 7-6 face à la même Goerges, grande dame du week-end malgré un début de saison perturbé par un virus gastrique."Elles étaient les plus fortes sur le papier, elles l'étaient aussi sur le terrain", a synthétisé Parmentier. "J'espérais mieux pour des débuts. C'est une déception. Mais on savait depuis le tirage au sort que ça allait être compliqué. Ça l'a été", a ajouté Mauresmo.
Pendant que cette belle Mannschaft va jouer un barrage pour accéder à la première division les 20 et 21 avril, la France va donc essayer au même moment d'éviter la descente en troisième division face à un adversaire qu'elle connaîtra mercredi, à désigner entre le Canada, la Grande-Bretagne, la Pologne, le Kazakhstan, l'Ukraine, la Belgique et l'Argentine. Une rencontre avec "beaucoup de pression", annonce déjà Mauresmo. L'heure n'est pourtant pas au désespoir. Malgré le scénario à sens unique, on n'a pas vécu de psychodrame à Limoges, mais observé une unité évidente derrière Mauresmo qui, malgré cette première ratée, n'a rien perdu de son crédit.
Parmentier : "On installe un truc sympa dans l'équipe"
Alizé Cornet par exemple était déçue de ne pas avoir été alignée. Mais sans que cela ne s'accompagne d'une guérilla souterraine et de petits mots assassins comme ça pouvait être le cas sous le capitanat de Nicolas Escudé. "On installe un truc sympa dans l'équipe", a assuré Parmentier. "Je pense qu’elles ont des marges de progression, assure Mauresmo. Pour arriver jusqu’où, c’est difficile à dire. Mais c'est le cas pour toutes les joueuses qui composent cette équipe, et même le groupe France élargi.On apprend toujours plus des défaites que des victoires. C’est souvent l’occasion de se remettre en question, que ce soit les joueuses, que ce soit moi. Et ça, ça ne me fait pas peur du tout. J’ai passé toute ma carrière à faire ça, je suis habituée !"
Très à l'aise sur sa chaise, Mauresmo va pouvoir continuer à oeuvrer dans un climat serein auquel, et c'est le deuxième motif d'espoir, Marion Bartoli compte désormais apporter son rayonnement de dixième mondiale. L'Auvergnate, qui a confirmé la rupture avec son père Walter en tant qu'entraîneur, va constituer un renfort de poids pour Mauresmo qui a par ailleurs promis de l'aider épisodiquement sur le circuit. Ajouté à la montée de puissance de Mladenovic, la France peut disposer à court terme d'une équipe capable de viser un retour dans le groupe mondial. En attendant, il faut d'abord veiller à ne pas tomber encore plus bas.
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