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France, année 0

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ParEurosport

Publié 03/02/2010 à 18:01 GMT+1

Avec les retraites d'Amélie Mauresmo et Nathalie Dechy, l'équipe de France de Fed Cup a perdu deux fidèles soldats qui manqueront cruellement en 2010. Et Nicolas Escudé devra aussi faire face aux absences des meilleures Françaises du moment (Bartoli et Rezaï) pour passer le 1er tour face aux USA.

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Crédit: Eurosport

FED CUP 2010 - 1er tour
FRANCE - ETATS-UNIS (6-7 février à Liévin)
Terre battue - indoor
Repartir de zéro. C'est le constat qu'a fait Nicolas Escudé à l'heure de démarrer la saison 2010 avec l'équipe de France de Fed Cup. Une saison qui ne s'annonce pas sous un soleil radieux. Entre les départs à la retraite d'Amélie Mauresmo, Nathalie Dechy et Emilie Loit et les indisponibilités des Marion Bartoli, Aravane Rezaï et Virginie Razzano, le capitaine de l'équipe féminine se voit dans l'obligation de composer avec de nouveaux éléments. La formation tricolore tournera autour d'Alizé Cornet, 65e mondiale et principal fer de lance, Julie Coin (76e) sélectionnée pour la première fois, Pauline Parmentier (104e) qui n'a joué aucun match de Fed Cup mais qui a déjà été appelée une fois en 2008, et enfin Stéphanie Cohen-Aloro (137e) qui n'est plus apparue sous le maillot français depuis 7 ans.
Au total, le ratio victoires-défaites des Françaises qui seront présentes à Liévin ce week-end sera de 1 succès pour 8 défaites. Un bilan qui n'annonce rien de bon au moment de recevoir pour le compte du premier tour les Etats-Unis, finalistes la saison dernière. C'est donc sur les frêles épaules d'Alizé Cornet que reposera l'avenir de l'équipe de France. Frêles car la jeune Niçoise n'a remporté aucun de ses six premiers matches de Fed Cup depuis ses débuts en 2008. Un bilan terrible pour l'ex-11e mondiale, il y a tout juste un an, qui n'altère pourtant pas son envie de bien faire. Elève modèle au talent indéniable, Alizé devra oublier son passé difficile en Fed Cup pour passer un cap en 2010. La saison dernière a été loin de refléter tout son potentiel et le 1er tour 2009 face à l'Italie (défaite 5-0) n'y est peut-être pas étranger. Sa confiance reviendra sans doute en réussissant à briller face aux Etats-Unis.
"Tant pis pour elles"
En terme de confrontations directes, les Etats-Unis mènent largement devant la France (10-1). Mais l'équipe d'Escudé devra se souvenir que la France avait remporté le dernier duel: c'était lors de la finale en 2003 (4-1) d'une compétition que les Bleues ont remportée deux fois au total, contre 17 pour les USA qui sont menés par l'ancienne pro Marie-Jo Fernandez et représentés par Mélanie Oudin (48e), Perry Shenay (107e) et probablement Liezel Huber et Bethanie Mattek-Sands pour le double. Un défi qui s'annonce certes indécis, mais pas insurmontable, les meilleurs éléments US, les soeurs Williams, manquant à l'appel. Une victoire pourra faire oublier pour un temps les absences de plus en plus marquées de Bartoli et Rezaï, qui exigent de venir avec leur entraîneur. Une polémique qui date et qui est au coeur du problème actuel car ceci est contraire aux principes du capitaine et de l'esprit français de la Fed Cup qu'a soutenu auparavant son prédecesseur Georges Goven.
"Il est hors de question que je m'asseois sur mes principes, martèle Nicolas Escudé. J'ai un groupe à gérer, une équipe à gérer ! Ce n'est pas comme cela que ça fonctionne. Ce n'est pas comme ça que l'équipe de France a réalisé de grandes choses. J'ai tout fait, tout essayé pour les convaincre. On n'est pas forcément sur la même longueur d'onde. On n'a pas forcément les mêmes valeurs sur ce qu'on doit mettre, investir pour représenter son pays. Mais ça va !" Présentes en barrages trois fois sur les quatre dernières saisons, les Bleues ont toujours sauvé leur place grâce à l'investissement total de Mauresmo, Dechy ou Golovin, aujourd'hui loin de l'équipe de France. L'an passé, le tout nouveau capitaine avait eu son baptême du feu avec une lourde défaite face à l'Italie, puis un match couperet face à la Slovaquie, finalement remporté 3-2 après le dernier match de double.
"Si MarionBartoli, Virginie Razzano et compagnie ne veulent pas faire partie de l'aventure, tant pis pour elles, poursuit Escudé. Quel que part, c'est leur problème !Cela peut être effectivement aussi un peu celui de l'équipe de France car on n'a pas, forcément, les meilleures, mais je peux vous l'assurer, on va se mettre les tripes à l'air pour gagner cette rencontre." Si la France passe le premier tour, elle disputera les demi-finales de la compétition, pour la première fois depuis 2007, chez le vainqueur de la rencontre Serbie-Russie. Sinon, de nouveaux barrages s'annoncent avec une place parmi l'élite à défendre. Et de la pression encore en perspective car, en 46 éditions, la France n'a jamais connu la relégation...
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