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Fed Cup - Pour Amélie Mauresmo, rien n'a changé concernant Marion Bartoli

ParAFP

Mis à jour 14/01/2013 à 10:22 GMT+1

Amélie Mauresmo a assuré qu'elle n'avait pas changé de politique vis-à-vis de la présence de Marion Bartoli en équipe de France de Fed Cup.

Mauresmo

Crédit: Eurosport

Le problème Bartoli-Fed Cup n'est pas prêt de se résoudre. En Australie, Marion Bartoli avait laissé entendre que la capitaine de l'équipe de France de Fed Cup pourrait assouplir sa position en cas de barrage au printemps. Propos qu'Amélie Mauresmo a quelque peu tempéré. "La seule chose que je peux dire, c'est que le mode de fonctionnement que j'ai arrêté n'est pas dépendant des résultats de février (au premier tour). Il a été arrêté pour toutes les rencontres, pas juste pour la première et on verra après. Je peux le répéter quatre mille fois s'il le faut", a déclaré l'ex-numéro un mondiale aux medias français en marge de l'Open d'Australie.
Marion Bartoli, qui refuse de jouer en Fed Cup sans la présence de son père et entraîneur Walter, avait affirmé dimanche que Mauresmo était "prête à repenser la situation" en cas de défaite des Bleues face à l'Allemagne au premier tour de la deuxième division, les 9 et 10 février à Limoges. Selon Bartoli, Mauresmo serait ainsi d'accord pour l'accueillir avec son père en avril lors d'un barrage pour éviter de tomber en troisième division. "J'ai parlé avec elle (Bartoli) en novembre et on était complètement d'accord toutes les deux sur le fait que son fonctionnement était complètement incompatible avec celui de l'équipe de France", a répondu Mauresmo lundi. Bref, statu quo.
"Cela ne peut évoluer que du côté de la Fédération"
Chez les joueuses de l'équipe de France, cet énième rebondissement avait du mal à passer. "Je ne sais pas pourquoi Marion provoque comme ça. Je l'aime bien, mais j'espère qu'on va lui rabattre son caquet en battant l'Allemagne et comme ça on n'aura pas besoin d'elle", a ainsi lancé Alizé Cornet après sa victoire "épique" 7-5, 6-7, 10-8 sur la Néo-Zélandaise Marina Erakovic qui lui permet de défier Venus Williams au deuxième tour. Même son de cloche auprès de Pauline Parmentier: "Il faut que les efforts viennent des deux côtés. Les déclarations de Marion donnent l'impression qu'on ne veut pas d'elle. Ce n'est pas du tout ça. On a envie qu'elle vienne mais pas à n'importe quelles conditions. Elle veut des conditions d'entraînement particulières. Mais nous on fera quoi pendant ce temps-là? Du tricot?"
Confrontée à ces déclarations après sa victoire sur l'Espagnole Anabel Madina Garrigues (6-2, 6-4), Bartoli a commencé par dire aux journalistes: "Je sais que vous voulez nous monter les unes contre les autres. Mais j'aimerais que vous respectiez le fait qu'il n'y a pas à chaque fois un scoop à sortir. Franchement l'ambiance est fantastique." Avant d'ajouter : "Je ne serai pas dans l'équipe au premier tour. Cela ne nous empêche pas de discuter pour la suite", a-t-elle ajouté, confirmant aussi qu'elle n'allait pas transiger sur la présence de son père, indispensable à sa performance. "Cela ne peut évoluer que du côté de la Fédération", a-t-elle conclu. La suite au prochain épisode.
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