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Novak Djokovic a encore dû batailler contre Dolgopolov, mais il est toujours debout

Alexandre Coiquil

Mis à jour 23/08/2015 à 22:44 GMT+2

MASTERS 1000 CINCINNATI - Novak Djokovic s'est hissé pour la 5e fois de sa carrière en finale à Cincinnati. Le Serbe, qui n'a encore jamais triomphé dans l'Ohio, a souffert pour prendre la mesure d'Alexandr Dolgopolov samedi (4-6, 7-6, 6-2).

Novak Djokovic beim Masters in Cincinnati

Crédit: Imago

Novak Djokovic est un miraculé. Ou presque. Le Serbe s'est qualifié, samedi, pour sa cinquième finale en carrière à Cincinnati après un succès très étriqué, en trois manches, face à Alexandr Dolgopolov (4-6, 7-6, 6-2). Bousculé pendant deux manches par l'imprévisible ukrainien, le Serbe a vécu une demi-finale assez irrégulière et souvent frustrante.
Il affrontera en finale, dimanche (à 19h00), le vainqueur de l'autre demie, Roger Federer. Le numéro un mondial tentera de remporter son premier Masters 1000 dans l'Ohio, le seul qui manque encore à son palmarès.

Djokovic a serré les dents et le jeu

Face à Dolgopolov, capable du pire et du meilleur, Djokovic a vécu à deux gouttes d'eau près le même scénario que lors du dernier Masters 1000 de Miami. Mené (6-7, 1-4) par son adversaire, en 1/8e de finale, le Serbe avait puisé dans ses réserves pour redresser une situation compromise.
Samedi, à Cincinnati, le N.1 mondial a oeuvré dans le même sens. Mais la sortie a été toute proche. Mené 3-0 dans le tie-break du deuxième set, puis 5-4 avec deux services à suivre pour Dolgopolov, Djokovic a serré les dents, et le jeu au meilleur des moments. Comme souvent. L'irrégularité de son adversaire l'a également bien aidé. 

Il se passe toujours quelque chose avec Dolgopolov

Handicapé par une première balle très irrégulière (65%), et auteur de cinq doubles fautes, Djokovic a vite oublié les bonnes sensations de son quart remporté la veille face à Stan Wawrinka. Pas spécialement bien réglé sur son revers (19 fautes directes sur son coup fort), le Serbe a rendu une copie bien moyenne (29 fautes directes, pour 14 coups gagants). Le symbole de ce match à moitié réussi restera ce debreak concédé alors qu'il servait pour le gain de la deuxième manche (à 5-3).
Il faut rendre hommage à Alexandr Dolgopolov. Auteur d'une belle semaine aux Etats-Unis, l'Ukrainien, qui a scalpé Tomas Berdych en 1/4, a encore considérablement gêné le N.1 mondial. Aussi rapide que son adversaire en technique pure, dans le court, et armé d'un coup droit de feu (22 coups gagnants sur ses 36), le 66e joueur a cassé les pieds à beaucoup de monde. Un coup de moins bien physique, et son jeu à risque, l'ont finalement condamné dans la dernière manche. Mais avec cet OVNI là, il se passe toujours quelque chose.
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