Ferrer épuise Djokovic

MASTERS CUP - Groupe or:

David Ferrer (ESP/N.6) bat Novak Djokovic (SRB/N.3) 6-4, 6-4

Le remake de la demi-finale de l'US Open a vu David Ferrer prendre sa revanche. Auteur de la meilleure saison de sa carrière, l'Espagnol avait oublié sa déception américaine en Asie, à Tokyo, où il s'était imposé en finale face à Richard Gasquet. Ce titre lui avait ouvert les portes de la Masters Cup. Après un automne douloureux et deux éliminations au premier tour à Madrid et Bâle, il a repris sa "mobylette" à Bercy pour rejoindre l'Asie à nouveau. Le continent lui porte chance puisque dès sa première rencontre, il a fait exploser Novak Djokovic.

Médiocre à Bercy (convalescent après une opération dentaire), le Serbe n'a toujours pas retrouvé le fond de jeu qui était le sien en septembre. Breaké d'entrée, il est monté en puissance sans pouvoir trouver la clé du jeu de Ferrer. Le N.6 mondial a proposé son mur habituel, répondant du tact au tact aux coups de Djokovic. Globalement, Novak a perdu le match car il n'a pas été capable de briser le rythme infernal des échanges. La victoire de Ferrer ouvre un peu plus le groupe or qui compte donc trois "novices" : Gasquet, Ferrer et Djokovic.

LES REACTIONS DES JOUEURS

David Ferrer: "Mon jeu est fait de beaucoup de courses, je n'ai pas l'impression que Novak était fatigué plus que ça. J'ai joué avec beaucoup de confiance tout le match. J'ai vraiment joué très très bien. Et je me sens en pleine forme. C'est sympa pour le tennis espagnol d'avoir deux joueurs qui ont gagné leur premier match ici. Je suis content que Rafa ait gagné, on s'entend bien. On va jouer le prochain match l'un contre l'autre, ce sera dur, surtout qu'il y aura une demi-finale en jeu."

Novak Djokovic: "Ce n'était pas mon jour. J'étais le favori de cette rencontre mais il mérite sa victoire, même si je n'ai pas évolué au niveau qu'on attend de moi, que j'ai montré tout au long de la saison. Vous savez, la saison a été longue pour moi. Mais je ne veux pas chercher d'excuses, je suis ici depuis six jours, j'étais habitué aux conditions. Mais si je veux conserver une chance d'aller en demi-finale, il faut que je change quelque chose ."