Guez : "Pas du hasard"

D.G. : Oui, je pense (sourires). C'est ma 2e victoire après celle de Lyon la semaine dernière (face à Rajeev Ram, 97e mondial, au 1er tour, NDLR). Mais c'est ma première sur un bon joueur aux alentours de la 20e place mondial, et surtout une première dans un Masters.

D.G. : Je ne suis pas quelqu’un qui extériorise beaucoup. Je suis plutôt discret et réservé comme garçon…

D.G. : Je ne l'attribue pas au hasard en tout cas. J’ai franchi un cap en milieu de saison depuis le mois de juin et j’ai eu de bons résultats (notamment 6 titres en Future, NDLR). J’avais fait de bons matches auparavant, notamment ici et en grands prix également contre des adversaires classés parmi les 50-60 premiers mondiaux. Je m’inclinais souvent en trois sets en ayant quelque fois des balles de match. La semaine dernière, j’ai passé un cap à Lyon en battant un membre du Top 100. Je me sens vraiment bien sur cette fin de saison, même s’il y a trois semaines ou un mois, j’étais très fatigué et étais sceptique quant à la poursuite de ma saison. Finalement j’ai bien fait de continuer. Je remercie Jean-François Caujolle et Cédric Pioline (co-directeurs du Masters parisien, NDLR) pour m’avoir donné une invitation pour les qualifications.

D.G. : C’est vrai. J’ai eu des périodes difficiles en jouant des petits tournois. En mars j’étais 350e à l’ATP et étais obligé de jouer ce genre de tournois. Donc jouer ici est un grand bonheur pour moi. J’espère faire encore mieux l’année prochaine. Et puis surtout face à Gaël Monfils mercredi.

D.G. : Oui un peu. C’est un grand court. Je n’ai jamais joué sur un court aussi grand. En plus contre Gaël qui est un joueur qui aime faire le show dans ce genre de salle. Je vais essayer de bien jouer sans me prendre la tête en essayant de faire abstraction de la grande salle et des spectateurs.

D.G. : Mon style de jeu est de défendre. J’aime cela, être un ou deux mètres derrière la ligne de fond de court, j’aime bien contrer et faire jouer mes adversaires en fond de court. Mon revers à deux mains m’aident beaucoup dans cette tâche. Je me déplace très bien et quand j’en ai la possibilité, je peux frapper très fort. Je me considère comme un vrai contreur. Je n’ai pas de problèmes physiques, pas de bobos qui pourraient me freiner. Donc je suis prêt à faire un grand match.