Masters Paris Bercy - Jo-Wilfried Tsonga élimine Roberto Bautista et rejoint Tomas Berdych en 8es

Jo-Wilfried Tsonga n'a pas été aussi expéditif que Roger Federer, à qui il a succédé sur le central mercredi soir, mais le Français n'a pas quand même pas traîné pour se hisser en huitièmes de finale. Il a expédié en deux sets secs l'Espagnol Roberto Bautista Agut (6-2, 6-2) en une heure et deux minutes. Le Manceau, vainqueur du tournoi en 2008 et finaliste en 2011, n'a pas manqué ses débuts. Avec sa qualification, Bercy s'offre la présence des 10 meilleurs joueurs du monde en huitièmes de finale, du jamais vu depuis la création du tournoi en 1986.

Malgré un pourcentage de premières balles assez suspect (tout juste 50% sur l'ensemble de la rencontre), Jo-Wilfried Tsonga n'a jamais été mis en difficulté même s'il a dû écarter trois balles de break dans le second set. Mais il a su tenir sa mise en jeu, même s'il lui faudra à l'évidence servir beaucoup mieux s'il veut durer dans ce tournoi, vu ce qui l'attend désormais : Tomas Berdych en huitièmes jeudi et probablement Novak Djokovic ensuite en quarts s'il franchit l'obstacle tchèque.

L'agressivité du numéro 2 français à l'échange a fini d'étouffer un Bautista Agut dont le tennis pourcentage n'a pas résisté aux assauts manceaux. Breaké à chaque fois en début de set, il n'a jamais été en mesure de rivaliser. Avec cette victoire, Jo-Wilfried Tsonga poursuit son amicale lutte à distance avec Richard Gasquet pour la place de numéro un tricolore en fin de saison. Ils ont aussi pour objectif de boucler l'année tous les deux dans le Top 10. Dans cette optique, l'élimination de Marin Cilic mercredi est une bonne nouvelle pour eux, mais Kevin Anderson et John Isner demeurent des clients.

Tomas Berdych, prochain adversaire de Tsonga, a frôlé la sortie de route de son côté face à Edouard Roger-Vasselin. Le Français a joué crânement sa chance et malgré la fatigue (qualifications comprises, il avait disputé trois matche sen trois sets alors que Berdych débarquait frais et dispo). Jamais vraiment dans le rythme, le Tchèque s'est imposé péniblement 6-3, 4-6, 7-5). ERV a même obtenu une balle de break en milieu de troisième set mais malgré une pression presque constante sur le service de Berdych, c'est lui qui a fini par craquer dans le 11e jeu.