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Murray a du mouron à se faire : Federer et Nadal lorgnent son trône

Sébastien Petit

Mis à jour 17/07/2017 à 11:19 GMT+2

ATP - Roger Federer a signé une victoire magistrale à Wimbledon, six mois après l’Open d’Australie. Avec l'US Open qui se profile et les 1200 points qui le séparent d’Andy Murray, le Suisse est de nouveau dans les clous pour redevenir numéro 1 mondial d’ici l’automne. Et celui qui peut l’en empêcher ? Rafael Nadal, comme à leur belle époque.

Rafael Nadal et Roger Federer avant leur finale à Miami, en avril 2017

Crédit: Getty Images

Et dire qu’il a commencé l’année à la 16e place mondiale, à plus de 10 000 points d’Andy Murray... Sept mois plus tard, le voilà revenu à 1205 points du numéro un mondial en sursis. Ce lundi matin, Roger Federer est de nouveau dans le Top 3 mondial, 11 mois après l'avoir quitté, derrière le Britannique et Rafael Nadal. Il a beau répéter que son classement ne l’intéresse pas, il est peut-être temps qu’il s’y intéresse un peu. Car avec les marches qu’il gravit quatre à quatre, c’est lui qui pourrait bien ravir la place de numéro un mondial avant l’automne.
Un titre à l’Open d’Australie. Un doublé Indian Wells-Miami en Masters 1000. Et un autre à Wimbledon, après un 9e titre à Halle pour la route. On dirait bien que le Suisse est reparti sur les bases de la saison… 2006. Une année monstrueuse pour qui s’en souvient, avec 12 titres gagnés, 92 victoires et seulement 5 défaites au compteur, dont 4 face au même homme : Rafael Nadal. Cette année-là, Federer avait réalisé le Petit Chelem et n’était pas passé loin du Grand en atteignant sa première finale à Roland-Garros. 11 ans plus tard, le Suisse a zappé la terre battue mais l’impression est la même : le patron semble bel et bien de retour comme à sa belle époque.

Murray est presque condamné

La suite de la saison en sera d’autant plus excitante. Andy Murray étant presque condamné à lâcher son trône, le combat entre Rafael Nadal et Roger Federer s’annonce magnifique. L’Espagnol n’a que 370 points à défendre d’ici la fin de l’année. Federer 0. Murray ? 5460. Le passage de flambeau ne semble plus qu’être une question de semaines avec, tout de même, un net avantage au Majorquin qui pointe à 285 points de Murray. Derrière le trio de tête, Djokovic, qui envisage une pause au sortir d’un Wimbledon frustrant, semble déjà hors-jeu. Lui le monstre des deux dernières saisons. C’est à croire que le circuit ATP est redevenu une fontaine de jouvence.
Pour retrouver trace d’une domination comme celle-ci, avec Federer en vainqueur à Melbourne et Londres et Nadal à Paris, il faut remonter à 2007. Dix ans, ni plus ni moins. C’était la dernière saison où le Suisse avait remporté son troisième Petit Chelem en quatre saisons. En 2017, la question du Petit Chelem suisse revient donc sur le tapis ouvertement. Et le plus naturellement du monde. Celui qui a réussi à remporter l’Open d’Australie par effet de surprise est donc capable de remporter Wimbledon sans perdre le moindre set. Sauf catastrophe, lui qui aura 36 ans début août est tout à fait en mesure de remporter l’US Open… et de signer un nouveau Petit Chelem dix ans après le dernier. C’est à se pincer pour y croire.
Une santé retrouvée et une raquette à plus grand tamis peuvent expliquer cela. La gestion de son calendrier aussi. "La santé tient une importance particulière dans mes choix. Je vais continuer d'être très prudent concernant le nombre de matches à jouer et sur ma forme physique", a-t-il expliqué durant le tournoi. "Il y a une différence entre participer et être en mesure de gagner." Il n’empêche : redevenir le patron du circuit ATP, cinq ans après sa dernière fois, en ne jouant pas un match sur terre pendant trois mois de l’année, ce serait un sacré exploit. Encore un.
Le Top 10 de l'ATP au 17 juillet 2017
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