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Verdasco sonne Murray

Eurosport
ParEurosport

Publié 26/01/2009 à 05:45 GMT+1

Fernando Verdasco n'est plus le même joueur depuis sa victoire en finale de Coupe Davis. A Melbourne, l'Espagnol vient de sortir Andy Murray, N.4 mondial, prétendant au titre, et récent vainqueur à Doha. Le match s'est joué en cinq sets : 2-6, 6-1, 1-6, 6

OPEN D'AUSTRALIE - Huitièmes de finale
Fernando Verdasco (ESP/N.14) bat Andy Murray (GBR/N.4) 2-6, 6-1, 1-6, 6-3, 6-4
Prochain adversaire : Blake ou Tsonga.
Pierre après pierre, Fernando Verdasco a démonté l'échafaudage d'Andy Murray. L'Ecossais n'avait pas impressionné son monde lors de la première semaine. Il a flanché dès qu'un adversaire consistent l'a mis sous pression. Verdasco, vainqueur de la Coupe Davis en décembre dernier, exécuteur de ses trois premiers adversaires à Melbourne (Mannarino, Clément et Stepanek), n'avait lâché que douze jeux avant de jouer Murray. Personne n'avait jamais fait mieux à l'Open d'Australie depuis le début de l'ère Open en 1968. Ce lundi, son bras gauche foudroyant n'a pas été trahi par des moments de déconcentration qui lui ont coûté cher par le passé. A 3-2 pour Murray dans le cinquième set, Fernando sauve deux balles de break avec la manière. Et le match bascule définitivement alors qu'il avait balancé jusque-là entre les deux joueurs, entre les éclairs de l'Espagnol et le timing de l'Ecossais.
"Quand j'ai perdu le troisième set aujourd'hui j'ai repensé à la finale en Argentine où j'avais été dans la même situation (face à Acasuso dans le simple décisif). Cela m'a beaucoup aidé. J'ai essayé de jouer mon jeu, de dicter l'échange avec mon coup droit et le faire bouger un maximum. J'avais lu dans la presse que c'est ce que "Rafa" (Nadal) me conseillait de faire. Alors je l'ai fait (rires). Sérieusement, ça a été compliqué quand-même car Andy contre très bien", a expliqué Fernando.
Verdasco : "La Coupe Davis m'a changé"
Son rival du jour, pas accablé pour autant, donnait son point de vue sans amertume : "Parfois on tombe simplement sur plus fort que soi. C'est un excellent joueur, il est en pleine confiance, c'est évident. Il a servi incroyablement bien dans les deux derniers sets, surtout lorsqu'il était mené au score. S'il continue à servir comme ça il sera très difficile à battre. Il mérite sa victoire, même si je n'étais pas à mon meilleur niveau. J'ai eu mes chances dans chaque set, à part le deuxième."
C'est une étape importante dans la carrière de Verdasco. Comme Simon, le quart de finale qu'il va jouer sera une première en Grand Chelem : "J'avais dit avant le début du tournoi qu'atteindre les quarts de finale était mon objectif. J'étais très confiant avant ce match, en pleine forme, je suis très heureux d'y être arrivé." Après deux huitièmes à Roland-Garros, deux huitièmes à Wimbledon et un autre à l'US Open, lui qui n'avait jamais franchi le deuxième tour à Melbourne a fait aussi bien que son illustre compatriote Rafael Nadal en 2007 : sortir Murray en cinq sets. Un peu comme Jelena Jankovic dans le tableau dames, Andy a dominé le circuit ses six derniers mois, se montrant le plus régulier et le plus impressionnant face aux meilleurs. Il sort pourtant lui aussi dans l'anonymat des huitièmes de finale.
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