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Azarenka aux anges

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/01/2012 à 20:25 GMT+1

Victoria Azarenka est entrée dans une nouvelle dimension samedi à Melbourne. En battant Maria Sharapova, la Bélarusse décroche son premier titre du Grand Chelem et la première place mondiale. Elle savoure, mais ne perd pas de vue son objectif: progresser, encore et encore. Ce sacre ne changera rien.

2012 Open Australie Victoria Azarenka

Crédit: AFP

Votre premier titre du Grand Chelem, la place de n°1 mondiale. Où en sont vos émotions ?
V.A. : Après le match, je n’ai pas compris ce qui arrivait. Depuis Sydney, je n’avais pas eu un jour de congé. J’étais toujours dans l’action et puis voilà. Je continue à apprécier ce qui m’arrive au fur et à mesure des minutes qui passent. C’est un rêve qui devient réalité. J’essaie de vivre le moment. Ça m’a pris du temps d’arriver jusqu’à ce résultat.
Avez-vous eu le sentiment de jouer le match parfait ?
V.A. : Le match parfait, non. Mais j’ai réussi à finir comme je le devais, oui, et au bon endroit. Le score ne dit pas tout du match. Le début de la rencontre a été serré. Je n’ai pas commencé la rencontre avec l’obsession d’être parfaite seulement d’être supérieure à mon adversaire. Les deux premiers jeux ont été un petit désastre pour moi, mais j’ai su me reprendre. Je me suis relaxée et focalisée sur le moment présent en me concentrant sur la manière de gagner le point suivant.
Il y a des joueuses qui manquent leur première finale du Grand Chelem parce qu’elles sont trop nerveuses. Vous avez semblé maîtrisé vos émotions…
V.A. : J’étais super nerveuse. J’avais hâte que le match commence. Quand est-ce que ça va démarrer ? A quelle heure ? Je crois m’en être plutôt bien sortie malgré le ratage du début. Elle a vraiment bien entamé la rencontre en étant très agressive alors que moi je cherchais à l’être. Je suis restée humble. J’ai bataillé et j’ai trouvé mon rythme.
Et maintenant qu’espérez-vous pour les prochains mois ?
V.A. : Je veux continuer à progresser. Ce sera une longue année avec beaucoup de matches. Ma mentalité est de travailler dur pour poursuivre ma progression. Et pour ça, je dois rester la même.
C’est un changement de garde dans le tennis féminin. Comment voyez-vous ce bouleversement ?
V.A. : De nouvelles rivalités sont en train de s’installer comme celle que je peux avoir avec Kvitova. Maria et Serena sont revenues vers le sommet. Kim est toujours là. Nous évoluons à un très haut niveau.
Que vous a apporté Sam Sumyk, votre entraîneur ?
V.A. : Il m’a aidée à trouver ma voie. Il m’a éduquée et guidée. Il m’a appris à me rendre propriétaire de mon destin car à la fin, c’est moi qui tiens la raquette, qui gagne ou perds. Je pense aussi à mon premier entraîneur qui m’a donné la passion pour ce sport. Sans elle, je ne serai pas ici.
Vous n’avez pas toujours apprécié l’attention que l’on portait sur vous parce que vous étiez timide. Comment avez-vous vécu cette transition jusqu’à cette place de n°1 mondiale ?
V.A : Mon équipe m’a aidée à m’ouvrir. Parfois on vous juge par votre manière de jouer, votre manière de vous comporter, par ce que vous dites ici ou là. Je suis très différente de celle que vous voyez sur le court. Sinon, il ne faut jamais prétendre être celle que l’on n'est pas. Si vous êtes ouverte aux autres, vous êtes plus honnête et vous pouvez admettre vos erreurs. J’espère avoir pu montrer que j’étais une personne différente de celle que certains imaginaient.
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