Nadal en mode express

L'issue de ce duel 100% ibérique ne faisait guère de doutes, tant Lopez, comme les autres Espagnols, nourrit de complexe face à un joueur qui l'a maintenant battu neuf fois en onze confrontations. Mais la tête de série N.19 s'est tout de même défendue vaillamment. Le plus âgé des deux Espagnols, 30 ans, a pris un maximum de risques, que ce soit au service ou dans ses prises d'initiatives vers l'avant. Mais il a connu bien trop de déchet (52 fautes directes) pour inquiéter le N.2 mondial.

Nadal, qui n'a toujours pas concédé le moindre set depuis le coup d'envoi de cet Open d'Australie, progresse chaque jour depuis le début de la quinzaine. Les doutes liés à sa forme physique - il n'a pu s'entraîner cet hiver pour une blessure à une épaule - et aux modifications apportées à sa raquette, ont fait long feu. Le Majorquin a rapidement pris le service de Lopez dans chaque set et n'a jamais été inquiété. Tout juste a-t-il peiné à concrétiser ses balles de break (5 sur 18) et concédé une fois son service. Au final, il n'a laissé que 10 jeux à son compatriote (6-4, 6-4, 6-2).

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Solide, Tomas Berdych. Au terme d'un match très accroché entre deux joueurs très proches, le Tchèque a pris la mesure de Nicolas Almagro en quatre sets (4-6, 7-6, 7-6, 7-6) et quasiment quatre heures de jeu. Faute d'être efficace sur ses balles de break (une seule convertie sur neuf opportunités), Berdych a fait la différence en remportant trois tie-breaks d'affilée. Pour la deuxième année consécutive, le numéro 7 mondial se qualifie donc pour els quarts de finale à Melbourne. Il y a un an, c'est Novak Djokovic qui avait mis fin à son parcours. Cette fois, il croisera le fer avec Rafael Nadal. A noter que Berdych est sorti sous les sifflets du public australien après avoir refusé de serrer la main de son adversaire, à qui il reprochait de l'avoir "allumé" volontairement sur un point pendant le match.