Nuages à l'horizon

Son début de tournoi: Dans la foulée de son excellent tournoi à Sydney, où il s'est incliné en finale face à Nieminen, Julien Benneteau confirme à Melbourne son bon début de saison. Après un premier tour solide plié en trois sets contre Karol Beck, le Bressan a sorti Gilles Simon en cinq manches. Sa deuxième victoire sur un Top 20 déjà en 2012. Lui qui n'avait gagné qu'un seul match ces quatre dernières années à Melbourne a déjà réussi son tournoi.

Son prochain match: Compliqué. Sur le papier, Benneteau a les moyens de sortir Nishikori, moins bien classé qu'un Simon ou un Lopez, que le Français a battu récemment. Mais le Japonais est un des joueurs qui monte sur le circuit. Qui plus est, après son match de quatre heures contre Simon, les jambes de trentenaire de Benneteau risquent de souffrir. Nishikori est un joueur compliqué à jouer, rapide et très bon contreur. Pas l'adversaire idéal si vous avez un coup de pompe physique.

Jusqu'où peut-il aller? De Sydney à Melbourne, Julien Benneteau a déjà bien puisé dans ses réserves. Difficile donc de le voir durer dans ce tournoi où la fraicheur physique joue un rôle majeur à cause de la chaleur. Il aura sans doute du mal à aller au-delà des huitièmes de finale.

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Son début de tournoi: Du très propre. Le très inconstant mais non moins talentueux Ernst Gulbis en trois sets puis une tête de série (N.32 certes) avec Alex Bogomolov en quatre sets : Llodra s'est sorti sans encombre d'une partie de tableau piégeuse. Après une année 2011 morose, Llodra retrouve un brin de confiance. Le voilà au troisième tour, son meilleur résultat en Australie. Il peut être satisfait.

Son prochain match: Un gros morceau : Andy Murray. Condamné à l'exploit, le Parisien sait qu'il aura fort à faire face à l'un des meilleurs relanceurs du circuit. Le volleyeur tricolore n'a jamais trouvé la clé face au jeu de contre du Britannique. En deux confrontations à l'US Open (2008) et à Metz (2007), Llodra n'a pris qu'un set au quatrième joueur mondial.

Jusqu'où peut-il aller ? Difficile d'imager franchir l'écueil de ces 16e. Murray est sans doute le moins impressionnant des membres du Big Four en ce début de tournoi mais il garde une marge de sécurité immense. S'il veut égaler sa meilleure performance en Grand Chelem (8e), Llodra devra insister sur le coup droit du Britannique, servir parfaitement et croiser les doigts.

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Son début de tournoi: A l'instar de Llodra, Mahut, autre trentenaire fringant, a déjà rempli son contrat en Australie. Dans le premier quart du tableau, seule une seule tête de série n'a pas franchi le premier tour : Radek Stepanek, victime d'un Mahut inspiré en trois sets. Ce fut paradoxalement plus compliqué face à Ito. Touché physiquement, malmené en début de rencontre, il a renversé la rencontre au mental pour atteindre pour la première fois de sa carrière les 8e de l'Open d'Australie.

Son prochain match: Le numéro 1 mondial, tenant du titre, Novak Djokovic, himself. Autant dire une montagne. Très mince espoir auquel se raccrocher : Mahut est l'un des rares joueurs du circuit à présenter un bilan équilibré face au Serbe (1-1) mais sa victoire remonte à...2005 sur un Challenger à Cherbourg. Djoko a bien changé depuis. Nole, intouchable en Australie jusqu'ici, n'a cédé que sept matches en 2011... La problématique est la même que Llodra face à Murray : l'attaquant Mahut devra trouver la clé dans le jeu de relance sans point faible du Serbe. Le défi semble d'autant plus insurmontable que Mahut a franchement tiré la langue en fin de match face à Ito.

Jusqu'où peut-il aller ? Il n'a pas le choix : Mahut est contraint de signer l'un des plus grands exploits de l'histoire du tennis tricolore en Grand Chelem. Rien que ça.