Sharapova a minima

Si impressionnante depuis le début du tournoi (seulement 5 jeux concédés avant ce match), Maria Sharapova a eu toutes les peines du monde à venir à bout de Lisicki, qu'elle avait déjà battue en demi-finale de Wimbledon en 2011. L'ex-N.1 mondiale, titrée à Melbourne en 2008, s'est imposée bien qu'elle ait commis 47 fautes directes pour seulement 23 coups gagnants. A la fin du premier set, ces chiffres étaient encore plus horribles (16 pour 2), traduisant les errements de Sharapova.

"Les trois premiers jeux ont été bons, après c'est un peu parti en vrille, puis c'est revenu dans le deuxième", a-t-elle considéré. "Le troisième a été une bataille. Aucun doute qu'elle a joué un très bon tennis. Le niveau était assez élevé. J'ai eu quelques hauts et bas, mais je suis vraiment contente d'être passée et d'aller un tour plus loin que l'an passé." La Russe a peut-être été rattrapée par l'enjeu après avoir vu, quelques heures plus tôt, le tableau s'ouvrir devant elle avec la victoire de sa compatriote Ekaterina Makarova sur l'Américaine Serena Williams (N.12).

Mais Sharapova qui, avant d'arriver à Melbourne, n'avait plus joué depuis octobre en raison d'une blessure à la cheville gauche, a réussi à remettre de l'ordre dans ses idées, s'imposant finalement sur sa deuxième balle de match, après 2h15 de jeu. Elle sera d'autant plus la grande favorite de son quart qu'elle n'en a encore jamais perdu un à Melbourne, en quatre occasions. "Sur les quelques points que j'ai vus, j'ai trouvé que Makarova avait été très solide et avait provoqué des fautes directes (de Serena)", a-t-elle commenté. "Quoi qu'il en soit, peu importe", a-t-elle affirmé. "Si elle a gagné en deux sets en jouant à ce niveau, c'est de toute évidence qu'elle est en pleine confiance en ce moment, et c'est toujours dangereux."