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Federer: "Il en faut plus"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/01/2011 à 14:48 GMT+1

Roger Federer est ravi de "pouvoir expliquer pourquoi il a si bien joué à Doha". Dans L'Equipe, on apprend aussi qu'il estime que "gagner un titre du Grand Chelem et un Masters", comme en 2010, "ne suffit plus". Sûr de son tennis avant de se rendre à Melbourne, le Suisse est frais comme un espadon.

Federer

Crédit: AFP

Contrairement au titre de l'entretien que le Suisse a donné à l'Equipe (à lire dimanche), Roger Federer ne "repart pas de zéro" en 2011. Non seulement le Suisse ne le dit nulle part, mais il se situe précisément sur l'échelle mondiale de ses ambitions. Le N.2 mondial sait que pour atteindre le trône ATP, il faut faire un effort conséquent, et que partir de la seconde marche, ce qui semble plus confortable, n'est même pas une garantie :
"(Nadal) a confiance en lui et c'est lui le numéro 1. Cela va être difficile, mais si je continue à jouer à ce niveau, et que j'arrive à atteindre les finales alors, c'est sûr qu'on a l'impression d'avoir une chance. Mais pour décrocher le numéro 1, il faut faire quelque chose de spécial. Ce n'est plus suffisant à présent de remporter un titre du Grand Chelem et le Masters. Il en faut encore plus."
"Je ne banalise jamais mes victoires"
Difficile d'être plus clair : Federer arrive en Australie la raquette entre les dents. Les victoires se suivent et ne lassent pas. Après Doha, Roger n'a pas vraiment l'air blasé : "Même si c'était ma 95e finale et mon 67e titre, je ne banalise jamais mes victoires. Parce qu'on ne sait jamais quand ce sera la dernière". Cette dernière phrase est un joli "twinner" rhétorique. Comment en effet ne pas imaginer Federer gagner d'autres trophées en pratiquant le tennis qui lui a permis de triompher au Qatar ?
Au-delà des records inaccessibles de Jimmy Connors (109 titres) et d'Ivan Lendl (94), Federer peut espérer rejoindre John McEnroe (77) dans les années à venir. Ce n'est pourtant pas là la source de sa motivation. C'est donc être N.1 à nouveau. L'an passé, le Suisse avait calé au moment de passer la vitesse supérieure lors des matches importants. C'est ce "plus" qu'il évoque à Doha. Et il se "prépare pour ça", ajoute-t-il. Derrière lui, il sait qu'il existe des "usual suspects" prêt à le faire chuter. Il cite Juan Martin Del Potro, complimente Nikolay Davydenko, et oublie d'ailleurs de citer le nouveau N.4 mondial, Robin Söderling. Le Suédois, vainqueur à Brisbane, étant d'ailleurs un des seuls "usual suspects" à relativiser l'écart entre le duo Nadal/Federer et les autres.
Sur ce, Melbourne arrive vite. Federer doit "encaisser le décalage horaire" mais se "réjouit énormément d'aller là-bas", où il a un titre et des ambitions à défendre. Il estime que Nadal est le favori, mais il sait que l'Espagnol a "beaucoup à défendre cette année", et qu'une victoire le positionnerait idéalement avant les autres grands rendez-vous 2011.
A SAVOIR : Rafael Nadal compte 43 titres sur le circuit.
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