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Federer: "C'est ouvert"

Eurosport
ParEurosport

Publié 09/06/2007 à 11:30 GMT+2

Roger Federer, interrogé après sa demi-finale, savoure sa difficile victoire sur Nikolay Davydenko et pense que la finale sera un match "merveilleux".

Propos tenus par Roger Federer en conférence de presse, vendredi 8 juin.
LA DEMI-FINALE
Nikolay était-il un très bon adversaire ou vous n'avez pas joué votre meilleur match ?
R. F. : "Je suis très heureux d'avoir remporté ce match. J'ai joué de façon excellente lorsqu'il fallait que je joue bien. Cela a été un match difficile, une grande bataille, comme je l'attendais. Mon pourcentage de premiers services n'a pas été très bon, mais j'ai retrouvé ma première balle lors des balles de break, pendant le tie-break. Mon service est revenu lorsque j'en avais besoin. Trois heures pour 3 sets, cela a été un match très physique. Je suis ravi d'être en finale à nouveau, bien évidemment."
Vous avez passé la vitesse supérieure quand tu en avais besoin. Cela s'est produit dans chaque set. Est-ce quelque chose que Vous pouvez faire de façon consciente pour remporter la victoire ?
R. F. : "Non, pas vraiment. Certains jours, on peut le faire. D'autres jours, on ne peut pas le faire. J'aurais pu perdre chaque set. Bien sûr, je suis ravi de me qualifier pour la finale. Ce n'est pas un très grand serveur. Pendant les échanges, si cela ne va pas bien, il peut jouer de façon brillante d'un seul coup. Il y a des balles de break. Avec les joueurs du fond de court, il faut maintenir l'échange du fond du court. Le premier set a été clef. J'ai pu revenir dans le premier set alors que j'étais sur le point d'avoir deux breaks de retard. Je suis très content. Dans les deuxième et troisième sets, la physionomie du match a été la même."
Avez-vous eu peur dans cette rencontre ?
R. F. : "Non, il ne craquait pas mentalement. C'était juste un bras de fer. Nerveux ? Pas vraiment. Quand je suis revenu dans le premier set, après avoir gagné, j'étais relâché. Il avait raté son occasion au deuxième. Le pire qui pouvait m'arriver, c'était un set partout. Même s'il gagnait le troisième, j'étais à deux sets à un. J'étais toujours dans la bonne position, sauf peut-être au début du match. J'étais dans une situation confortable. C'était plutôt lui qui était sous pression. C'était une bonne position d'être dedans."
S'il avait gagné trois sets à zéro, il n'y aurait pas eu de scandale ?
R. F. : "Cela n'aurait pas été mérité non plus. Le match était très serré. Trois sets à zéro, c'est sévère pour sa performance. Il méritait certainement un set, si ce n'est deux. Ce match est passé de mon côté. Je suis content."
LA FINALE
Pensez-vous avoir davantage de chances de remporter le tournoi par rapport à l'année dernière ?
R. F. : "Je ne le sais pas. Tout d'abord, il faudra voir le vent. Le vent aura un impact sur ma façon de jouer. Mais je ne sais pas si j'ai davantage de chances ou pas de remporter le tournoi. Je pense être dans une très bonne position. J'ai très bien joué pendant ces deux semaines, il n'y a plus qu'un seul match. J'ai fait un bon premier set l'année dernière, mais je n'ai pas pu l'emporter sur Nadal. J'espère que cette année cela va être différent."
Vous avez atteint huit finales de suite en tournoi du Grand Chelem. Qu'en penses-tu ?
R. F. : "C'est un très bel exploit. Bien sûr, il y a d'autres records. C'est un record qui s'étale sur le temps. Cela montre combien je suis constant, régulier. Quand j'étais jeune, je manquais de régularité, de constance. Maintenant, je suis constant, régulier. C'est bien de se retrouver sur le court pour jouer ces matches absolument remarquables. C'est quelque chose que j'adore. C'est un exploit remarquable."
Votre adversaire en finale a-t-il une importance ? Nadal… ?
R. F. : "Je préférerais jouer Djokovic, pour être honnête. (Rires). Je n'ai jamais perdu contre lui. En plus, Djokovic n'a jamais joué une finale de Grand Chelem. Il ne faut pas être stupide ! Je préfère le jouer lui."
Etes-vous heureux du rebond et de la vitesse ?
R. F. : "Oui. Les balles neuves rebondissent énormément. Si on sert bien, cela paie. Cela dépend aussi du temps. Au cours de ces deux dernières semaines, les conditions n'ont pas été très rapides. Grâce aux balles, la vitesse de jeu est acceptable. Les balles parfois giclent, rebondissent énormément."
Qui est, selon vous, le favori de la finale ?
R. F. : "C'est ouvert, peut-être avec un petit pourcentage de son côté parce qu'il a défendu le titre deux fois. On n'oublie pas les 81 matches qu'il a gagnés d'affilée. C'est lui le joueur numéro 1 sur terre battue cette année, jusqu'à présent. Tout peut arriver dans un match. Avec ma série dans les Grands Chelems, cela commence à s'équilibrer. Ce sera un match merveilleux. Je me réjouis d'être en finale, quel que soit l'adversaire. Contre Nadal, ce sera spécial."
Si vous gagnez dimanche, ce sera votre quatrième Grand Chelem d'affilée. Cela complètera le cycle des Grands Chelems. A deux jours de la finale, comment y pensez-vous ?
R. F. : "Je ne pense pas trop à cela, honnêtement, avoir les quatre dans la main en même temps. Je suis plutôt concentré sur ce match précis. Je n'ai encore jamais réussi un truc comme cela, je ne sais pas comment cela va se sentir. Il faut essayer le maximum pour ce match. Si j'arrive à gagner Roland Garros, toutes les portes s'ouvrent pour les quatre d'affilée. On est encore loin de cela. Le match de dimanche est trop difficile."
Si vous comparez cette finale à celle de 2006, voyez-vous des différences et des similitudes ?
R. F. : "Peut-être un peu. Peut-être en demi-finale. Contre Nalbandian, l'année dernière… Il a extrêmement bien joué. Tout à coup, il a été blessé aux abdominaux. Je suis revenu contre lui. Avant cela, je ne me souviens plus comment cela s'est passé. Je n'ai pas perdu de set jusqu'en demi. C'était la même chose. Je suis arrivé en finale avec beaucoup de confiance. C'est la même chose cette année. J'ai battu Rafa à Hambourg. Le score final était important pour moi. Cela m'a aidé à me remettre sur la bonne route. Je me sens bien. J'ai une année de plus d'expérience, cela peut toujours aider."
AUTRES
Suivez-vous le tournoi féminin, notamment Justine Hénin. Qu'en pensez-vous ?
R. Je suis comme un fan. Je connais Ivanovic mieux que Hénin. Son manager est de Bâle. On se connaît depuis pas mal de temps. J'aime bien le jeu de Hénin, avec un revers à une main. C'est fantastique ce qu'elle arrive à faire sur le circuit féminin. Je vais regarder la finale demain.
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