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Federer et les autres

Eurosport
ParEurosport

Publié 07/06/2007 à 16:00 GMT+2

Même s'il ne s'est jamais imposé à Paris, Roger Federer sera le favori de sa demi-finale de Roland-Garros. Et ce n'est pas Nikolay Davydenko, face à qui il ne s'est jamais incliné en huit rencontres, qui dira le contraire. Ce match sera toutefois un test

ROLAND-GARROS - Demi-finales messieurs
Roger Federer (SUI/1) - Nikolay Davydenko (RUS/4)
Face-à-face : 8/0 pour Federer
La marche de l'Empereur. Telle peut être désignée la progression de Roger Federer à Roland-Garros, sur une terre que le n°1 mondial n'a pas encore conquise. Et pour atteindre sa troisième demi-finale de suite à Paris, sa douzième d'affilée en tournois du Grand Chelem, le Suisse a été tout sauf manchot...
Si le parcours de Rafael Nadal n'a pas été trop émaillé d'adversaires coriaces dans sa partie de tableau, on ne peut pas en dire autant de Federer. Successivement face à Youzhny, Robredo et Davydenko, le Suisse aura vu de bons opposants sur terre battue, de plus en plus sérieux, s'avancer vers lui. Mais à chaque fois invaincus face à eux, Federer n'y a, pour l'instant, laissé qu'une seule plume face à Tommy Robredo. Avant d'affronter Davydenko en demi-finale.
Davydenko en pleine métamorphose
Cette performance lui a permis de battre un nouveau record : soit le nombre de sets remportés d'affilée (36) au cours de matches gagnés en Grand Chelem. Une ligne de plus à son palmarès qui ne lui fait ni chaud ni froid, son premier but étant de remporter Roland-Garros pour viser un éventuel Grand Chelem en fin de saison. Avant de penser à une huitième finale de Grand Chelem de suite, Roger Federer devra passer l'obstacle Nikolay Davydenko, de plus en plus affûté.
Même si le Russe a une série en cours négative face au n°1 mondial, le n°4 mondial n'aura jamais été autant dangereux cette année pour faire chuter Federer pour la première fois de sa carrière en... neuf rencontres. Ce sera toutefois leur seconde rencontre sur terre battue, après un match à Hambourg en 2005 (6-3, 6-4). Auparavant décrit comme une machine froide à gagner, Nikolay n'a jamais pris autant de plaisir à jouer qu'en ce moment.
Souriant, éloquent, Davydenko est métamorphosé, pour ne pas dire libéré à l'heure de jouer sa deuxième demi-finale à Paris en trois ans et son neuvième match face à Federer. Leurs deux dernières rencontres se sont d'ailleurs déroulées dans le cadre du Grand Chelem 2006 : en quart de finale de l'Open d'Australie et en demi-finale de l'US Open.
Même après huit défaites d'affilée face au Suisse, lui-même désigné comme le joueur le plus sympathique du tournoi pour la troisième année consécutive, ce n'est pas sûr que ce dernier le reconnaisse...
- Sébastien PETIT -
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