"Je connais le danger"

Roger Federer : C'est vrai qu'il y a toujours beaucoup de pression pour les premiers tours lors des tournois du Grand Chelem. De plus, Querrey est un joueur qui sert très bien et qui possède de très grands coups... Je ne pense pas qu'il va gagner Roland-Garros mais, s'il est dans un bon jour, on ne sait pas ce qui peut se passer. Au premier set, j'étais nerveux mais j'ai mieux joué à partir de la seconde manche et j'ai pu me créer des occasions sur son service. Maintenant j'ai quelques jours devant moi pour m'entraîner et j'espère qu'au prochain tour, je serai meilleur.

R.F : J'ai passé mon premier tour, ce qui est le plus important. J'essaie de me familiariser avec les conditions d'entraînement : je vois que l'atmosphère est différente, les cours sont pleins, la pression est déjà là. Donc, un match, c'est complètement différent de l'entraînement. Voilà pourquoi je suis très heureux d'avoir passé ce premier tour et pense que les choses seront plus faciles pour moi maintenant.

R.F : Oui, j'ai toujours eu du plaisir les dernières années à venir ici. C'est une superbe ville et j'ai eu beaucoup de succès, à part à Bercy, car j'ai été blessé plusieurs fois. Mais ici, à Roland Garros, le public est super avec moi et cela fait encore plus de plaisir de bien jouer.

R.F : Je ne sais pas comment Gasquet s'est blessé. Je pense que cela n'a rien à voir avec le calendrier. Je sais que notre emploi du temps est toujours surchargé, mais c'est le tennis. Le circuit commence en janvier et finit en novembre, cela ne s'arrête pas. Bien sûr, il y aura encore quelques blessures, mais honnêtement, ce n'est quand même pas un sport de contact. De plus, au final, c'est nous qui contrôlons combien de tournois on veut jouer pendant la saison. Mais c'est vrai que l'on ne peut rien, en revanche, contre la malchance comme celle qui frappe Gasquet ou Tsonga. C'est très décevant pour eux, surtout avant Roland Garros et Wimbledon.

R.F : Oui, c'est un mec très sympa, on s'entend très bien et on va s'affronter en Coupe Davis. J'espère qu'il va gagner contre Montanes, comme cela on pourra se retrouver au 2e tour. Je me souviens qu'il avait fait un super match contre Gasquet l'année dernière. Ensuite, face à moi, il avait été très nerveux, c'était un de ses premiers matches sur le Central. J'ai pu mettre à profit cet avantage et on en rigole encore aujourd'hui parce qu'il était un peu mal à l'aise pendant la rencontre. C'était très drôle pour moi.

R.F : Même si c'est cinq sets, ce n'est pas un problème. Je m'entraîne tellement dur ces dernières années que franchement, je n'ai pas peur des matchs marathons. Il ne faut pas avoir peur, car autrement tu te précipites dès le premier set. Je connais le danger.