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Roland-Garros 2013 : Pour David Ferrer aussi, c'est la chance de sa vie d'aller en finale

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 07/06/2013 à 00:24 GMT+2

Pour la première fois de sa carrière, David Ferrer ne fera face à aucun membre du Big Four en demi-finale de Grand Chelem. Une chance suffisamment rare pour ne pas manquer l'occasion face à Jo-Wilfried Tsonga de rallier sa première finale majeure.

David Ferrer

Crédit: Eurosport

Ne vous y trompez pas, vendredi, David Ferrer sera un adversaire bien plus coriace que Roger Federer face à Jo-Wilfried Tsonga. L'Espagnol comme le Français mesurent en tout point la rareté de l'événement en ne croisant pas la route d'un membre du Big Four en demi-finales de Grand Chelem. Présent dans le dernier carré d'un tournoi pour la quatrième fois sur les cinq derniers rendez-vous, Ferrer n'aura ni Djokovic, ni Nadal, ni Murray pour lui barrer la route d'une finale, soit ses bourreaux récurrents sur l'avant-dernière marche. Une chance unique de la gravir enfin sans trébucher.
Ferrer a toutes les raisons de se dire que cette sixième occasion pourrait bien être la bonne car Roger Federer ne sera pas non plus en face de lui. Aussi curieux que cela puisse paraître, jamais il n'a rencontré le Suisse dans un tournoi du Grand Chelem et ce sera encore le cas à cause de JWT en quarts de finale. Ferrer n'a pu que saluer cet exploit du Français vu qu'il n'a remporté aucune des quatorze confrontations face à l'ex-numéro un mondial. Quitte à choisir, Tsonga se révèle, du coup, être un adversaire bien plus à sa mesure...
"Que Tsonga soit moins bien classé que moi ne signifie rien"
Sur ses trois confrontations face au Manceau, le Valencian s'est imposé deux fois : une sur terre battue à Rome en 2010 et une autre l'an passé en indoor à Bercy. Roland-Garros sera donc leur deuxième match à Paris. L'an passé, alors que les favoris quittaient la scène de Bercy les uns derrière les autres, un seul restait debout, l'infatigable David Ferrer. A cette époque, il avait même saisi l'opportunité qui lui était donnée de remporter un premier titre en Masters 1000 en l'absence des meilleurs. Pourquoi ne saisirait-il cette chance de décrocher une place en finale de Grand Chelem ?
"Que Tsonga soit moins bien classé que moi ne signifie rien. Tu es sur le court de tennis, tu essaies de faire tout ce que tu peux contre le joueur en face. Aujourd'hui, dans le tennis, tout le monde a plus ou moins le même niveau, le classement est secondaire." Ferrer a certainement encore en souvenir son deuxième quart de finale à Roland-Garros en 2008 face à Gaël Monfils. Classé 59e mondial à l'époque, le Français avait réussi un tour de force en sortant le numéro cinq en quatre sets. Si en 2011, Ferrer est tombé trois fois de suite en huitièmes de finale de Grand Chelem devant des joueurs moins bien classés que lui (Monfils à Roland-Garros, Tsonga à Wimbledon et Roddick à l'US Open), il faut remonter à Roland-Garros 2010 et une défaite face à Jurgen Melzer au troisième tour pour trouver trace d'une contre-performance marquante dans un majeur.
"Prêt pour jouer pendant quatre heures et cinq sets"
Autre signe intéressant pour Ferrer, il n'a pas perdu d'énergie sur la route des demi-finales. Il n'a laissé aucun set en route et seulement une quarantaine de jeux, soit environ huit par match. Là aussi, c'est une donnée nouvelle pour lui en Grand Chelem. Cela s'explique également par le fait qu'il n'ait pas croisé un seul joueur du Top 20 mondial en cinq rencontres : Matosevic (63e), Montanes (47e), Lopez (43e), Anderson (25e) et Robredo (34e), et ce, en raison de l'élimination rapide de Berdych (6e) au premier tour, puis d'Almagro (11e), Raonic (14e) et Seppi (20) entre les troisième et quatrième tours. A cela, un inconvénient : il n'a pas encore joué un match sur le central.
"Arriver frais m'aide beaucoup, a reconnu Ferrer. Rien de tel pour rester lucide dans les moments importants et mettre de côté cette pression qui l'a privé de cinq finales de Grand Chelem, même si le public aura forcément son chouchou. "Pour moi, cela ne reste qu'une demi-finale, un match de plus dans ma carrière. Être bien physiquement, c'est le plus important. Tous les joueurs qui arrivent dans les derniers tours savent qu'il faut être bien physiquement à ce stade là du tournoi. Quand tu arrives bien physiquement, tu peux mentalement être totalement motivé et tu es prêt pour jouer pendant quatre heures et cinq sets." Voici certainement ce qui attend Tsonga vendredi après-midi : tout sauf un match plié en trois manches.
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