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Wawrinka : "Quand je commence à mettre le bouton "on", ça dérange Novak"

Laurent Vergne

Mis à jour 07/06/2015 à 01:25 GMT+2

ROLAND-GARROS - Stan Wawrinka va disputer dimanche sa première finale à Paris, face au maitre incontesté du circuit actuellement. Mais le Suisse sait qu'il possède les armes et le jeu pour déstabiliser le numéro un mondial...

Stanislas Wawrinka acédé en 5 manches face à Novak Djokovic.

Crédit: Panoramic

Comment abordez-vous cette finale? Confiant ?
S.W. : Je me sens bien dans tous les compartiments de mon jeu, grâce à mon service aussi. Je me sens fort, je joue bien. Contre Jo, je suis resté calme et je me suis concentré sur mon plan de jeu. Je suis très content. J'apprécie vraiment ce moment avant de passer à la finale.
Novak Djokovic arrive sur une série de victoires incroyable…
S.W. : Novak, c'est une machine, c'est vrai. En ce moment, personne n'arrive à le battre dans les grands tournois. Pour moi, c'est toujours un peu la même chose. Je me dis : qu'est-ce que je peux faire pour le battre ? Il n’a jamais gagné à Roland-Garros en finale. Nous serons tous les deux assez nerveux. C’est aussi la première finale pour moi ici. C'est particulier. Avec un peu de chance, ce sera un très belle finale. En tout cas, il va sortir son meilleur tennis. Je sais que nous nous sommes battus énormément sur dur. Je crois nous avons joué sur terre uniquement à Rome il y a 4 ans de ça, en 2011. Il gagnait déjà tout en 2011. Je m'en souviens.
A votre avis, vous craint-il?
S.W. : Je sais qu’il n’est pas toujours content de jouer contre moi lorsque je suis agressif. Il ne se sent pas bien généralement dans ce cas-là. Quand je commence à mettre le bouton "on", ça dérange Novak et il perd vite ses appuis parce que je peux frapper très lourd après. Je dois me concentrer sur moi-même et essayer de sortir mon meilleur tennis.
Vous avez souvent livré de grandes batailles sur dur tous les deux. Mais si vous deviez choisir une surface pour le jouer, ce serait laquelle ?
S.W. : Avant de l'avoir battu sur dur, j'aurais répondu la terre mais aujourd'hui, il est tellement formidable quelle que soit la surface... Il l’a montré cette année. Il a amélioré son jeu, il se déplace très bien. Il a la vitesse qu'il faut. Je ne pense pas qu'il y ait une surface plus qu'une autre pour jouer contre lui.
L'année dernière, vous avez perdu, ici, au premier tour. Quand avez-vous commencé à penser, cette année, que vous pourriez atteindre la finale à Roland Garros ?
S.W. : Après avoir battu Jo. (Rires) L'année dernière, j'ai joué un bon tennis avant de venir ici. J'avais confiance en mon jeu mais pendant le premier match, j'ai fait tellement d'erreurs, je n'ai pas réussi à gagner sans jouer mon meilleur tennis. J'étais un peu absent. Cette année, c'était différent pour moi. J'ai bien joué, j'étais très confiant. J'ai eu de nombreuses semaines pour jouer à Madrid, Genève et Rome. Je suis arrivé ici plus tard, j’en ai profité pour ne pas venir trop tôt, pour ne pas trop penser à Roland-Garros, au tirage au sort, etc. Voilà, c'est mon jeu.
Vous avez gagné le titre Junior il y a 12 ans de cela. Vous vous en souvenez ? Que ressentiez-vous avant et après la finale à ce moment-là ?
S.W. : Je me souviens de tout, de mon premier match sur le court 7 en Junior. J'étais l'un des favoris et j'ai perdu le premier set. En finale, c’était contre Becker. Une finale étrange en 3 sets. C'était un grand moment pour moi. C'était le seul tournoi Junior que j'ai joué cette année-là.
Etre en finale de Roland-Garros, c'est quoi pour vous ? Un rêve de gosse ?
S.W. : Mon rêve était de jouer à Roland-Garros, pas de le gagner ou d'être en finale. Les joueurs qui l'ont fait étaient des mutants, tout simplement. Le fait d'être en finale, ici, est exceptionnel. Après avoir gagné un Grand Chelem en Australie il y a un an, me dire que j’en refais une en Grand Chelem, c'est fabuleux. Je vais essayer d'en profiter au maximum. Le tennis est un sport extrême en termes d’émotions dans les deux sens, bons et mauvais côtés. Quand ça se passe bien, on oublie que certaines périodes, où tout va mal. Il faut savourer ces moments, et ne pas oublier les autres.
On a le sentiment que, depuis l'Open d'Australie 2014, vous ne vous souciez plus de l'adversaire : si vous jouez votre jeu, vous savez que vous pouvez gagner…
S.W. : Lorsque je joue vraiment bien, je peux vraiment faire des dégâts. Mais je ne joue pas mon meilleur tennis à chaque match. Il faut donc que je me concentre à chaque fois. Je joue très bien depuis le début du tournoi. Je suis très concentré sur la façon dont je joue, dont mentalement je gère la pression, la façon dont je veux être présent dans ce tournoi. Je suis moi-même surpris et content de la façon dont j'ai joué les derniers matches.
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Wawrinka - Djokovic, à l'Open d'Australie, en 2013.

Crédit: Panoramic

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