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Novak Djokovic : "Pour le cœur dessiné sur le court, j’avais demandé la permission à Kuerten"

Sébastien Petit

Mis à jour 06/06/2016 à 09:20 GMT+2

ROLAND-GARROS - Novak Djokovic a dessiné un cœur sur la terre battue du court central après sa victoire face à Andy Murray en finale ce dimanche. Un geste auquel le Serbe avait mûrement réfléchi, en concertation avec Gustavo Kuerten, pionnier du genre.

Djokovic dibuja el corazón de Kuerten

Crédit: Eurosport

Un joueur étendu sur le dos sur le court de Roland-Garros au milieu d’un cœur préalablement dessiné sur la terre battue, ça ne vous rappelle rien ? Souvenez-vous : Gustavo Kuerten avait été le premier à le faire en 2001, sur la route de son troisième titre à Paris, pour remercier le public de son soutien indéfectible. Une image forte qui a marqué Novak Djokovic au point de le faire lui aussi après sa victoire en finale ce dimanche.
Cet élan envers le public, qui l’a aussi clairement soutenu lors de cette édition, le Serbe l’avait mûrement réfléchi. Depuis l’ovation reçue après sa finale perdue l’an passé, Djokovic cherche à répondre à tout cet amour reçu du public français. Et quoi de plus fort que ce dessin ? Pour lui, rien d’autre. "C’est un des moments les plus mémorables que j'ai jamais vu à Roland-Garros", a-t-il même insisté en conférence de presse.

Djokovic : "J'ai demandé la permission à Guga, parce que c'est le sien"

Alors, pour éviter tout malentendu, le numéro un mondial a demandé la permission à Guga lui-même de pouvoir le faire en cas de victoire. "On a passé des jours ensemble pour préparer des pubs pour Peugeot, raconte Djokovic. J'ai fait un tour en voiture avec lui. Je lui en ai parlé et je lui ai demandé s'il me donnait la permission de faire ce cœur… parce que c'est le sien."
Ce geste a été perçu de différentes manières des tribunes. Un moment fort pour certains, un moment volé pour d’autres. Chacun voit ça comme il l’entend. Djokovic, lui, n’a pas voulu autre chose pour rendre hommage au public. Avant lui, Jo-Wilfried Tsonga avait fait de même l’an passé après sa victoire en quart de finale face à Kei Nishikori en écrivant "Paris je t’aime" dans l’ocre. Cela n’avait, en tout cas, choqué personne.
En coulisses, après le match, Gustavo Kuerten, lui, a préféré en sourire. "Oui, c’est vrai qu’il m’a demandé la permission. J’ai trouvé plutôt sympa qu’il me le demande. C’est un énorme champion que je respecte énormément, donc je ne me voyais pas lui refuser ce genre de chose. Après, c’était pour moi une autre émotion sur ce court."
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