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Roland-Garros, sa vie de père, Coupe Davis, Steph Curry : les confidences d'Andy Murray

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 23/05/2016 à 12:28 GMT+2

ROLAND-GARROS - Andy Murray débute son tournoi lundi et sans doute n'a-t-il jamais été à ce point en mesure d'en être un des acteurs majeurs. Avant ce Roland-Garros 2016, l'Ecossais a accordé un entretien exclusif à Eurosport.com, dans lequel il parle de sa vie de champion et d'homme, et d'autres choses encore.

Andy Murray, vainqueur du Masters 1000 de Rome

Crédit: AFP

Roland-Garros et le défi de la terre battue

"La terre battue a toujours constitué le challenge le plus difficile pour moi depuis le début de ma carrière. Mais je pense avoir réussi à progresser constamment. Mes résultats à Roland-Garros ces dernières années se sont toujours améliorés. Si j’arrive à gagner Roland-Garros, ou même à atteindre la finale, ce serait une grande, grande performance pour moi parce qu’il y a quelques années, je n’aurais pas cru ça possible. J’ai beaucoup travaillé pour m’améliorer sur terre alors gagner Roland-Garros, ce serait sans aucun doute le plus grand exploit de ma carrière. Jusqu’à il y a un peu plus d’un an, je ne battais pas les joueurs du Top 10 sur terre battue. Mais ça a changé. C’est une source de motivation."
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Novak Djokovic félicite Andy Murray à Rome

Crédit: AFP

L’importance du rendez-vous olympique

"Pour moi, être sacré champion olympique devant mon public (en 2012, en battant Federer en finale, ndlr), ça a été quelque chose d’énorme. C’était ma première très grande victoire, je n’avais pas encore gagné de Grand Chelem. Une médaille d’or olympique, à Londres, c’était vraiment incroyable. Ça voulait dire beaucoup pour moi. Et ce n’est pas quelque chose que j’avais imaginé. Les Jeux, c’est très différent des tournois du Grand Chelem. On se bat pour son pays. C’est devenu un évènement important. Tous les meilleurs joueurs y vont, d’ailleurs."

La victoire en Coupe Davis en 2015

"Gagner la Coupe Davis a été le truc le plus incroyable. Je ne m’y attendais pas. Personne dans l’équipe n’imaginait que nous pourrions un jour gagner la Coupe Davis. C’était un processus long et complexe. Il y a cinq ans, nous étions si loin. L’an dernier, soudainement, on a passé les quarts, puis les demies et au fur et à mesure on a commencé à croire que c’était possible. Evidemment, décrocher ce titre avec mon frère, le partager avec lui, c’est une chose dont je suis très fier. Ce n’était pas évident. En Coupe Davis, tout ne repose pas sur soi, beaucoup de personnes sont impliquées. Chacun dans l’équipe a apporté sa contribution à notre victoire. Je sais qu’on parle de changements de format, et c’est bien de regarder les différentes alternatives, mais je pense qu’il faut absolument préserver le côté domicile-extérieur. Si vous faites ça dans une seule ville, je ne crois pas qu’il y aurait autant de monde. L’année dernière, nous avons toujours joué devant des stades pleins, il faut préserver ça à tout prix."
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Andy Murray porté en vainqueur après la victoire des Britanniques en Coupe Davis

Crédit: AFP

Sa nouvelle vie de père sur le circuit

"J’ai passé beaucoup de temps avec ma famille ces derniers mois. Ils ont été formidables. J’ai adoré. La naissance de ma fille a été un très grand changement dans ma vie, bien sûr, et il faut un peu de temps pour s’ajuster. Le bébé était avec moi à Miami et Monte-Carlo et c’était super d’avoir ma fille et ma femme près de moi. Je suis très heureux et comme tout le monde me dit que ce n’est que du bonheur au fil des années, j’espère que ce sera le cas !"

Ses rivaux les plus durs à jouer

"Si je considère les résultats, ce sont sûrement Novak (Djokovic) et Rafa (Nadal) qui ont été les plus compliqués à jouer pour moi ces dernières années. J’ai gagné des matches importants dans des grands rendez-vous contre eux, mais j’ai aussi subi des défaites douloureuses, parfois dans des matches très accrochés, très longs. Ces deux dernières années, clairement, Novak est l’incontestable numéro un mondial et c’est lui l’adversaire le plus compliqué pour moi, mais je ne crois pas être le seul dans ce cas !"

Ses inspirations sportives

"J’aime beaucoup le basket et surtout Steph Curry, le joueur qui a dominé la NBA ces deux dernières années. J’adore le regarder jouer. Je suis beaucoup le football aussi. Lionel Messi notamment, et Cristiano Ronaldo. Ce sont des talents tellement incroyables. C’est un plaisir de les regarder jouer. Et bien sûr, le tennis. J’adore mon sport. Que ce soit le tennis masculin ou féminin, j’aime regarder des matches. Et j’essaie aussi d’apprendre à travers ce que je peux observer."
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Stephen Curry - Golden State - Portland en Playoffs NBA le 11 mai 2016

Crédit: AFP

Comment il voit sa vie après le tennis

"Je ne sais pas encore ce que je vais faire une fois que j’aurais fini de jouer au tennis. Je prends beaucoup de plaisir dans ce que je fais et j’aime énormément le tennis alors j’espère rester d’une manière ou d’une autre impliqué dans ce sport. Mais peut-être pas dans les premières années qui suivront ma retraite. J’aimerais essayer quelque chose de différent, une autre forme de challenge, dans un autre domaine, avant, peut-être, de revenir dans le tennis. A long terme, je pense que j'y reviendrai parce que c’est le sport que j’aime et beaucoup de mes amis et des membres de ma famille baignent dedans aujourd’hui."

Son Grand Chelem préféré

"L’Australie est le premier Grand Chelem de l’année et c’est peut-être pour ça que les organisateurs font en sorte d’améliorer sans cesse ce tournoi. Tous les ans, ils essaient de progresser sur des petites choses. Les autres majeurs essaient de les égaler mais l’Australian reste toujours le leader. C’est vraiment le tournoi fait pour les joueurs de bout en bout. C’est fantastique. Tout est tellement facile et pratique, c’est pour ça que j’adore l’Open d’Australie. Bien sûr, Wimbledon est très spécial pour moi parce que c’est à domicile, et même à 20 minutes de ma maison. Il y a aussi le poids de l’histoire évidemment, mais Melbourne, c’est vraiment la façon idéale de commencer l’année."

Son endroit préféré sur le circuit

"Je l’ai dit, j’adore aller en Australie et à Melbourne. C’est une ville super. J’aime aussi aller à Miami, et passer un peu de temps là-bas pour m’entrainer. Mais on voit tellement de villes incroyables. C’est une des petites choses sympathiques de notre métier : on se retrouve un moment ou un autre dans à peu près toutes les plus grandes villes du monde. J’adore Paris, Rome est aussi un endroit très agréable. C’est vraiment dur d’en choisir une, mais j’adore vraiment retourner à Melbourne à chaque fois en début d’année. C’est différent, là-bas. Un temps super, des gens agréables, de vrais amoureux du sport en plus."
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Andy Murray - Open d'Australie 2015

Crédit: AFP

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