Wawrinka : "C'était un grand moment, mais on repart tous de zéro"

S.W. : Oui, c'était très important pour moi. Ça a toujours été un rêve de gagner un titre en Suisse. Vu tout ce que j'ai vécu. Je vis en Suisse, j'ai gagné la Coupe Davis et une médaille d'or olympique pour mon pays. Puis Genève, c'est juste à côté de la maison. Samedi, c'était une finale incroyable. Je suis vraiment content. Et je suis aussi très content d'être de retour à Paris.

S.W. : Non, je ne peux pas dire que je préfère. C'est bien aussi d'être sur place pour s'entraîner, prendre ses marques. Mais il y a un tournoi en Suisse, la semaine avant Roland-Garros, tout près de ma maison, alors ça change la donne pour moi. J'ai déjà joué à Genève l'année dernière, et ça m'a plutôt souri…

S.W. : Non, c'est la première fois. J'espère que ça ne me posera pas trop de problèmes pour demain (ndlr : lundi). Je suis arrivé à Paris samedi soir. J'ai fait un peu de physique avec mon préparateur, je me suis entraîné un petit peu. Mais ma confiance est plus importante qu'il y a une semaine.

S.W. : J'ai suffisamment de confiance en moi. Je sais que je peux faire quelque chose ici, c'est certain. Mais franchement, à part ça, pour l'instant, la seule chose qui compte, c'est mon premier match. C'est toujours la même histoire. Je sais que vous n'aimez pas ce genre de réponses, mais c'est un fait : il faut d'abord gagner le premier match, puis le deuxième, etc.

S.W. : C'est un joueur dangereux. Il sert fort. Il n'hésite pas à prendre sa chance. On ne sait jamais à quoi s'attendre. Il faut être solide et présent.

S.W. : Pas totalement, non. Après mon premier titre en Grand Chelem, oui, beaucoup de choses avaient changé. Mais mon titre à Roland-Garros, c'était quelque chose de plus fort encore, comparé à tout ce que j'avais pu accomplir dans ma carrière. Je pense aussi que je l'ai davantage savouré. Pendant ces deux semaines, j'ai profité de chaque moment. C'est le plus grand moment de ma carrière.

S.W. : J'ai vu les meilleurs moments. Je ne l'ai jamais regardé en entier. Mais des extraits, oui. C'est toujours bon de se remémorer des souvenirs comme ça. Mais je ne m'appuie pas sur ça pour aborder le tournoi cette année. C'était il y a un an. C'est une autre histoire. Comme je l'ai dit, c'était un grand moment, mais on repart tous de zéro.

S.W. : Je m'occupe surtout de moi. Je ne suis pas à leur niveau sur la préparation mais qui sait ? Pour l'instant, je dirais que Novak est le principal favori. C'était déjà le cas l'an dernier. Ce sera dur de le battre, à mon avis. Après, il y a Murray et Nadal sur un pied d'égalité et moi je viens après eux. Juste après eux. Mon tennis est en place. Mais je vais déjà voir comment se passe la première semaine.