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Muguruza : "J'ai l'impression qu'il y a 10, 15 joueuses qui peuvent gagner"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 26/05/2017 à 16:41 GMT+2

ROLAND-GARROS 2017 - L'an dernier, Garbine Muguruza avait triomphé sur le court Philippe-Chatrier pour entrer dans la galaxie des vainqueurs en Grand Chelem. Après douze mois de hauts et de bas, l'Espagnole revient sur la terre parisienne. Elle fait partie des nombreuses joueuses susceptibles de soulever la Coupe Suzanne-Lenglend.

Garbiñe Muguruza - Roland Garros 2016

Crédit: AFP

Vous avez participé au tirage au sort vendredi matin, comment vivez-vous votre ertour à Roland-Garros un an après votre titre ?
G.M. : Je ne sais pas. Il y a tant d'émotions à revenir ici mais je me sens plutôt bien, normal. Je suis l'une des joueuses dans le tableau principal, c'est vrai j'ai bien aimé cette cérémonie du tirage au sort, j'étais avec Novak, on a fait quelques blagues. On ne voulait pas du tout voir le tableau. On s’est dit : on fait ça et puis on part tout de suite, on n'a pas envie de voir le tableau. En fait, je me sens bien, c'est une nouvelle perspective. L'année dernière, c'était l'année dernière. C'est différent. J'ai déjà eu le trophée.
Vous allez jouer contre Schiavone au premier tour, une sacrée entame, non ?
G.M. : Oui, c'est une ancienne championne de Roland-Garros. Je l'ai vue, elle joue bien. Elle a bien joué sur terre battue. C'est un bon match pour commencer un tournoi. Peu importe d'ailleurs la prochaine joueuse contre laquelle je vais jouer, ce qui compte c'est le tournoi, comment je vais m'en sortir, comment je me sens dans mon jeu. En tout cas, j'attends ce moment avec grande impatience.
Qu'en est-il de votre blessure au cou, qui vous a obligée à renoncer à Rome ?
G.M. : Oui, je ne sais pas trop comment c'est arrivé. J'ai fait un faux mouvement en jouant, je le sens encore. Il faut encore du temps pour que la douleur s'estompe. Mais grâce à mon kiné, avec mon équipe, je me sens maintenant mieux que je me sentais à Rome.
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Muguruza - Williams : les temps forts de la finale

L'année dernière, lorsque vous êtes arrivée ici, que pensiez-vous ? On sait tous comment cela s'est terminé, mais les premiers jours, quels étaient vos sentiments ?
G.M. : Je ne me souviens pas vraiment. Chaque fois que je viens ici, je suis pleine d'enthousiasme, je me dis que c'est encore un Grand Chelem. L'année dernière, je m'étais dit : 'l'année d'avant j'étais arrivée en quarts de finale, je suis contente, j'ai joué de bons matches'. J'ai bien aimé mes sensations, je me suis dit: 'je vais essayer de passer la barrière, le mur des quarts de finale'. C'est tout.
Avez-vous l'impression que le tournoi est différent cette année, parce que Serena n'est plus dans le tableau ? Que pensez-vous du retour de Petra après cet affreux incident ?
G.M. : Je crois que ça va quand même faire une différence. Si vous regardez sur les palmarès, Serena est toujours en finale. C'est drôle de se dire qu'elle n'est pas là, mais elle a une bonne raison ! J'ai l'impression qu'il y a 10, 15 joueuses qui peuvent gagner. Ce n'est pas habituel. Avant, ce n'était pas comme ça. Il y avait toujours quelques favorites et c'était difficile, alors que cette année le tableau est très ouvert, beaucoup de joueuses peuvent jouer, gagner.
Est-ce qu'il a été difficile de digérer cette victoire à Paris l'année dernière et, à partir de là, de se fixer de nouveaux défis pour sa carrière ?
G.M. : Non, ce n'est pas difficile. Vous savez, ce qui était difficile pour moi c'est de me dire : "je dois faire la même chose". C'est là que vous vous sentez un peu frustrée. Je me suis dit : "j'ai gagné un grand tournoi, comment se fait-il que je ne puisse pas jouer comme cela toutes les semaines?" C'était difficile d'atteindre un tel niveau de performance. Gagner un Grand Chelem, ce n'est pas juste gagner le Grand Chelem, il y a tellement d'autres choses aussi qui sont liées ou attachées. Il y a beaucoup de gens qui vont vous regarder, qui vont se dire "elle peut gagner", qui vont mettre des attentes sur vos épaules mais à part cela, rien de plus. C'est déjà pas mal.
En début d'année, vous aviez dit : "Je ne veux plus penser à 2016. On est en 2017. Je continue de penser à ma carrière". Mais n'est-ce pas difficile de ne pas trop regarder dans le rétroviseur ?
G.M. : C'est normal. Je m'attendais ici que tout le monde me dise : "ce que vous avez fait l'an dernier, c’est incroyable". Chaque année, je remets les compteurs à zéro. Je ne veux pas à chaque fois essayé de me souvenir des gagnants ou des gagnantes pour les nouveaux tournois, parce qu’à chaque fois, il y a un nouveau tournoi. Je me crée un espace et puis j'essaie d'oublier et me concentrer sur cette année. C'est comme ça que je vais essayer de continuer de faire à l'avenir.
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