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Wozniacki et ses paradoxes

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 30/08/2011 à 18:15 GMT+2

Caroline Wozniacki, qui débute mardi à NY, veut prendre son destin en main. La N.1 mondiale n'est plus entraînée officiellement par son père Piotr et a un nouveau petit-ami: le golfeur irlandais Rory McIlroy, récent vainqueur du dernier US Open. Mais la Danoise aime toujours cultiver les paradoxes.

Wozniacki McIlroykiss

Crédit: Eurosport

Elle n'a pas gagné le moindre tournoi du Grand Chelem dans sa carrière. Elle n'a même qu'une seule finale majeure à son actif, jouée il y a maintenant deux ans à Flushing Meadows et perdue face à Kim Clijsters. Mais elle s'accroche quand même à la place de N.1 mondiale depuis dix mois. Voici tout le paradoxe de Caroline Wozniacki. La raison de son maintien tout en haut du classement WTA réside dans un parcours hors Grand Chelem quasi-parfait. Jugez plutôt : la Danoise a déjà remporté six titres cette année, dont Indian Wells, en huit finales. Et vainqueur à New Haven dimanche dernier pour la quatrième année consécutive, elle fera encore partie de la famille des éternels favoris en Grand Chelem, quels que soient les qu'en-dira-t-on.
Car, à force d'être annoncée comme la future gagnante sans jamais conclure, la Danoise fait de moins en moins l'unanimité. Certains même se demandent combien de temps elle durera encore au sommet de la hiérarchie. "Mathématiquement, c'est vrai qu'elle est toujours N.1 mondiale, constate Patrick Mouratoglou, entraîneur de Jérémy Chardy et Yanina Wickmayer. Mais force est de constater que l'attribution des points gagnés sur le circuit peut être discutable. Il faudrait donner des primes ou des points bonus aux vainqueurs de Grand Chelem pour le classement mondial reflète vraiment la hiérarchie actuelle. Wozniacki a qu'une seule finale majeure à son actif, il faut le rappeler ! Difficile de faire fiable quand même comme N.1."
Wozniacki comme McIlroy ?
Une seule joueuse est parvenue à la destituer de son trône cette saison : Kim Clijsters. Vainqueur de l'US Open l'an dernier et de l'Open d'Australie début 2011, la Belge a pris la place de N.1 mondiale pendant une seule semaine courant février, avant de voir la Danoise reprendre le flambeau avec sa première victoire de la saison à Dubaï. Ce n'est pas l'actuelle N.3 mondiale qui, en tout cas, pourra lui contester son rang, Clijsters étant blessée jusqu'à la fin de la saison. Les yeux se tournent alors naturellement vers Serena Williams, triple vainqueur à Flushing Meadows sur le retour après un an d'inactivité. Sans oublier Maria Sharapova, finaliste à Wimbledon et vainqueur à New York en 2004, ainsi que Na Li et Petra Kvitova qui ont ouvert leur palmarès en Grand Chelem respectivement à Paris et Londres. Mais la hiérarchie mondiale de la WTA est tellement fragile que l'US Open n'est pas à l'abris d'une nouvelle surprise, à l'image de la Tchèque éliminée dès le 1er tour par la Roumaine Alexandra Dulgheru. C'est aussi la chance de la Danoise qui débutera mardi à New York face à l'Espagnole Nuria Llagostera.
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2011 TENNIS Caroline Wozniacki

Crédit: Reuters

Mais avec les menaces qui se précisent autour d'elle, la joueuse de 21 ans a décidé de prendre les choses en main, de bousculer son quotidien. En premier lieu, elle a déclaré avoir changé d'entraîneur. C'est-à-dire, de se séparer de son père Piotr, qui la suit depuis toujours, pour donner un nouvel élan à sa carrière. Dans la même logique, elle voulait arrêter de jouer des tournois à une semaine du début des tournois majeurs pour rester fraîche sur les quinze jours de compétition. Mais là encore, la Danoise a pris tout le monde à contre-pied en s'alignant à New Haven, tournoi qu'elle a remporté dimanche, avec son père qui est venu lui donner quelques conseils sur les courts pendant ses matches. Il faut se le dire : Wozniacki aime cultiver les paradoxes.
Une autre nouvelle a bouleversé aussi son quotidien : via Twitter, Caroline a officialisé son idylle avec Rory McIlroy, nouveau crac du golf. Le Nord-Irlandais a confirmé cela avec joie et la fougue de ses 22 ans. "Si ça se passe si bien entre nous, c'est parce que nous avons beaucoup de choses en commun. Evidemment, nos sports sont différents, mais nous sommes quasiment dans la même situation au même âge, et nous pouvons discuter de choses que beaucoup de jeunes de 21 ou 22 ans ne peuvent probablement pas aborder. C'est agréable d'avoir quelqu'un qui comprend ce que vous êtes en train de vivre..." Vu que son nouveau petit-ami a remporté récemment son premier titre du Grand Chelem à l'US Open, il n'en faut plus pour savoir la Danoise espère intimement embrasser le même destin.
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Caroline Wozniacki Rory McIlroy kiss

Crédit: Eurosport

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